Izaya se réveilla avec la désagréable sensation d'être attaché et nu. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il remarqua qu'on lui avait mis un bandeau sur les yeux et il sentait qu'effectivement, il était nu, pied et main lié avec des chaînes. Et il avait chaud... Anormalement chaud. Lorsqu'il voulut se mordre les lèvres, il se rendit compte qu'on lui avait mis un gag dans la bouche. On ne voulait pas l'entendre parler, mais gémir et autre... Il fronça les sourcils et tenta de se rappeler de ce qui s'était passer. Il avait fait une course poursuite avec son Shizu-chan puis le noir. Impossible de se souvenirs de quoi que ce soit après.
- Tiens, mr. L'informateur est réveillé ! fit la voix d'un homme.
Homme qu'Izaya avait reconnu. Haroda. Ce chien avait donc réussi à s'évader de prison ? Le corbeau sursauta en sentant quelque chose être pousser dans ses fesses. C'était un petit objet, d'un pouce de longueur.
- Avec ça, tu va pouvoir nous chanter une belle musique ! ria l'homme.
Izaya gémit brutalement en sentant l'objet vibrer. Au début c'était de doux vibrations, mais rapidement, ils devinrent violent. Il entendait son ravisseur rire de son état, enfonçant encore plus le vibrateur dans le corps tremblant d'Izaya. Le corbeau sentit un lien enserrer la base de son sexe, l'empêchant d’accéder à la jouissance. Il sentit le souffle puant de l'homme à son oreille.
- Il serait dommage de ne pas faire profiter du spectacle, hein, Orihara-san.
Sans ménagement, Haroda emmena Izaya dans une grande salle, obligeant son prisonnier de marcher rapidement, alors que ses jambes tremblaient. Le vibrateur frottait sa prostate à chaque pas, le faisant de plus en plus gémir. Des larmes de frustration coulèrent à flot sur ses joues rougie par le plaisir non désir que stimulait la drogue dans son système sanguin. Il fut balancer au sol.
- Notre prochain article temps attendu ! Il s'agit d'Orihara Izaya. Prix de base 7.5 000 000 de yens !
Izaya ne comprenait pas, il entendait les prix grimper de plus en plus. Mais un bruit particulièrement fort parvint a attirer son attention, puis des cries.
- SHIZUO ! REPOSE CETTE TABLE !
Shizuo... ? Shizu-chan... ? Ici... ?
Il gémit fortement et pleurnicha quand il ne pouvait pas jouir. Il sentait l'engorgement arrivé. Bientôt, il se serait évanoui. Voir même mourir. Il ne fit plus attention à ce qui l'entourait. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait trop chaud, qu'il respirait vite... Trop vite... Il expirer plus qu'il inspirait d'air. Puis soudain le calme. Plus de bruit. Juste du silence... Et de l'air. De l'air qu'on lui soufflait directement. Il ne sentait plus rien sur ses yeux, pourtant, il ne voyait rien. Izaya savait qu'il avait les yeux ouvert pourtant, alors pourquoi il ne voyait que du noir.
- A ... ! ...Aya !
Une voix, lointaine... Trop loin. Il n'avait pas envie, ni la force d'aller plus près pour l'entendre. Lentement, ses yeux se fermèrent.
Shizuo grogna en voyant les yeux d'Izaya se fermer. Il avait été surpris de voir la puce ici, dans cet état. Il était venu ici avec Tom et Verona parce qu'un de leurs clients était le propriétaire de ... Ce marché noir. Shizuo n'aimait clairement pas ce genre d'endroit et ce demander encore, comment des gens pouvait emprunter de l'argent pour ça. Son regard se posa sur le corps malmener d'Izaya et serra les dents. 2 semaines qu'Izaya avait disparu et il le retrouve là... A être vendu. Même s'il détestait Izaya, il n'aurait pas voulu que ça lui arrive.
- Shizuo, on doit l'emmener à l’hôpital !
La bête d'Ikebukuro arracha un pan du rideau qui se trouvait à côté de lui et couvrit le corps nu de sa némesis avant de la porter et de courir chez la seule personne en qui il avait le plus confiance pour sauver Izaya: Shinra.
Mais... Ce qu'il n'avait pas prévue, c'était qu'Izaya cesse de respirer dans ses bras...
Jeu 12 Fév - 12:01