Bored [Jeff]

Cette journée vide passant a une lenteur effrayante te tuait. Sans jeu de mot. Tu ne faisais rien, tu étais seul cette fois-ci car pour une raison inconnue, l'asile était calme. Tellement tu t'ennuyais tu avais décidé de bouger des sous-sols, montant des escaliers cinq par cinq. Tu n'avais pas de poids réel ainsi, alors quand tu montais les marches c'était généralement par de longs sauts. Silencieux, invisible, tu te dirigeais vers les dortoirs.

Retombant gracieusement sur le sol blanc, tes yeux se baladèrent un moment vers les dortoirs que tu venais d'atteindre. Qui sait, peut-être pourrais-tu embêter deux ou trois internés ? Tu souriais déjà légèrement a l'idée de t'amuser un peu dans toute cette vie triste et de cette balade solitaire. Alors tu continuais ta marche, tranquillement. Tu regardais parfois par les petites fenêtres rectangulaires des portes, a peine assez grande pour faire passer un couteau de cuisine. Observant les individus a l'intérieur de chaque cellule, tu t'arrêtais enfin devant une porte où tu n'arrivais a voir personne. Disons que le lit était dans l'angle mort de la vue depuis la fenêtre.

Sans plus de manège, tu traversais alors la porte de fer lourde. T'arrêtant au seuil, tu regardais dans la pièce, l'inspectant du regard, petit sourire au coin des lèvres.

Je m'ennuyais ferme dans ma chambre. Dans cette foutu camisole que cinq charmants infirmiers m'ont mis. Avec beaucoup de difficulté, sinon c'est pas drôle. L'un d'entre d'eux a une belle marque de mes dents dans le cou, un autre un oeil au beurre noir. Ouai, c'était fun, mais maintenant... Y'avait plus rien à faire. Mon lit se trouvait dans un angle mort par rapport à la visière de la porte. Ce qui obligeait souvent mon cher médecin a rentrer dans ma chambre. Je riais un peu en repensant a la "séance" d'il y a une heure. Ce pauvre mec espéré sincèrement me guérir de ma folie ? Il a de l'espoir en trop ! Je m'allongeais en mettant la tête en bas, les jambes contre le mur. Je voyais la pièce a l'envers. Je restais un long moment ainsi. Puis je me mis a fredonner doucement une chanson que j'écoutais souvent quand j'étais en cavale: Sweet Dreams. Elle correspondait assez à ma devise, Go to Sleep. Elle se compléter.

- Sweet dreams are made of this
Who am I to disagree ?
I travel the world and the seven seas
Everybody' s looking for something...

Tiens, on fredonne. Une douce chanson qui vient jusqu'à tes oreilles, titillant ta curiosité. Voilà que tu observe maintenant un garçon étonnant portant une camisole. Des longs cheveux noirs, autant que le plumage d'un corbeau mais tout autant beaux. Une peau aussi blanche que la tienne, agrémenté d'un sourire. Mais tu doute que cela en soit un naturel car en t'approchant tu t'aperçu que ses joues étaient déchirées. Surement l'avait-il fait lui-même. Peut-être pas en même temps. Tu ne le trouvais pas effrayant. Moins que certains dans les sous-sols... Bien moins.

Tu jetais un coup d'oeil a sa position, jambes contre le mur, sur le dos et tête dans le vide. Un sourire malicieux étira tes lèvres. Tu pourrais lui faire une bonne farce ainsi, mais tu n'avais pas non plus envie de t'attirer les foudres d'un de tes protégés. Alors tu te retiendrais, en faisant seulement une petite blague.

Tu te déplaçais pour aller te mettre sur le lit, tes genoux de chaque côté du torse du patient avant de te pencher vers lui, pour te retrouver face a face. Tu t'accrochais au lit pour ne pas tomber en avant. Ton décolleté laissait entrevoir l'intégralité de ton torse ainsi pencher, alors que le bas de ton kimono était remonté un peu aux dessus des genoux. Puis enfin, tu pris ta forme matérielle, apparaissant devant le garçon avec un air neutre sur le visage. De tes yeux bleus glace, tu plantais ton regard dans le sien.

Toujours en train de fredonner, je regardai le mur en face de moi. Jusqu'à ce qu'un visage apparaît en face de moi. Je fis un bond mémorable, tombant du lit en l'emmenant avec moi dans la chute. Sans bras, autant dire que je ne pouvais pas amortir la chute. Qui fit mal. Me redressant du mieux que je le pouvais, je regardai l'individu qui se tenait devant moi, agréablement surpris. Je vais pas mentir en disant qu'il était très très très attirant. Surtout son kimono qui laissait apercevoir son torse. Appétissant le jeunot ! Dommage que cette foutu camisole m'empêche d'utiliser mes bras.

- Salut... ?

Je le détaillai, me demandant tout de même comment il était entrer, la porte était fermer, et puis, il aurait du passer devant moi pour grimper sur moi... Raaaaaaaah ça me prend la tête.

Tu pensais le surprendre, mais pas a ce point. Il eu un grand sursaut, tellement qu'il en glissa du lit. Et toi avec ! Heureusement, tu n'eus pas trop de mal a correctement te laisser tomber, sur le côté presque allongé sur le ventre. Tu restais dans cette position quelques secondes, surpris. Ton kimono était remonter jusqu'à tes cuisses, l'une de tes manches tombée de ton épaule. Tu aurais penser a une autre réaction tout de même !

Tu entendis un "Salut" de la part du patient, alors que tu te relevais pour te mettre assis, faisant attention a remettre correctement ton kimono. Les internés ici semblaient moins... moins insensible qu'en bas. Moins peureux, moins agressifs. Si tu avais fait ça a l'un d'entre-eux, tu aurais certainement été poursuivi jusqu'à la porte avec des hurlements sinistres derrière toi. Mais c'est ça qui est marrant, l'adrénaline. Et là, avec le bond du ténébreux, tu avais eu sa dose tout de même !

Un petit sourire étira tes lèvres.

Hey.

Dommage qu'il remet son haut de kimono comme il faut. Il était diablement sexy. Trop pour mon propre bien. Son petit sourire lui allait bien.

- Comment t'es entré ? Et t'es qui ?

Oui, je suis toujours aussi polie, mais bref, passons. Il m'intriguait énormément. Avec sa peau blanche, comme un ... Fantôme ? Je ne crois pas au paranormal. Ni au fantôme, ni aux légendes comme les dames blanches, Slenderman, les Anges, les Démons... Tout ça c'est des histoires à dormir debout ! J'avoue que je suis un cas. Ma petite escapade en liberté, j'ai changer mon histoire en légende, mettant des fois des fakes, comme par exemple Liu qui serait le petit frère et non mon grand frère. Enfin bref ! J'ai enterrer mon passé, c'est pas pour le déterrer aujourd'hui.

Ah, bonnes questions ! C'est vrai que pour un humain, cette apparition soudaine n'a rien de normal. Tu en étais bien conscient, alors tu restais assis en silence, observant le patient. Il laissait traîner son regard parfois, alors que tu réfléchissais rapidement a tes réponses. Encore une fois, tu allais être franche. De toute façon il n'y a pas quatre chemin pour l'expliquer.

J'ai traverser la porte !

Tu répondis avec un ton amusé, souriant doucement. Comme si c'était normal. Pour toi ça l'était, tu le faisais quotidiennement.

On me nomme Oblivion.

Drôle de nom d'ailleurs, tu te demandais si il voulait dire quelque chose. Bah, de toute façon, tu t'en foutais, maintenant que tu l'avais. Le patient en face de toi te rappelait cependant quelque chose. Tu l'avais vu dans un dossier. J... Jeffrey ? Ah, possible, Jeffrey Woods ! Disons que sa tête ne s'oubli pas facilement. Mais tu gardais ton petit secret, mieux vaut pour toi de ne pas dévoiler tout les secrets que tu avais vu ici.

Traverser la porte ? Whaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat ? Je n'y croyais vraiment pas ! Mais pas du tout ! Nan, c'est impossible ! Je le regardai comme si une deuxième tête lui avait pousser. Par contre, son nom sonnait bien. Oblivion. J'aimais beaucoup.

- Enchanté. On m'appelle Jeff the Killer. Tueur en série qui se retrouve enfermer entre quatre murs, comme un rat de labo'.

Ironie quand tu nous tiens ~
J'avais envie de sortir un peu, mais, vu que je ne suis pas un gentil patient, j'ai pas gagner le ticket "permission de sortir".
Enfin, je vais pas leurs donner la joie d'obéir au leurs ordres à la con.

Tu as l'air de beaucoup surprendre aujourd'hui. Mais bon, disons que quand on voit un fantôme la première fois ça serait étonnant de le prendre a la rigolade. Jeff the Killer. C'était bien Jeffrey alors ! Bingo, tu avais touché en plein dans le milles. Un tueur en série. Voilà qui ne t'étonnait pas. Généralement les patients n'étaient pas de doux agneaux donc bon, un tueur en série était presque banale dans ce genre d'établissement. Enfin, lui était différent. Moins idiot que ceux d'en bas, plus amusant aussi !

Tu regardais la salle pendant un instant, avant de revenir sur la camisole du patient. Pfeu, ça devait lui faire mal. Te concentrant sur les sangles, l'air se fit plus rare un court instant. Elle se détachait, puis suivit des autres un peu plus tard alors que tu plissais les yeux en fixant celles-ci. Et voilà ! Bouah, ça te donnait toujours des douleurs dans les épaules quand tu faisais ça, tombant sur tes fesses alors que tu étais assis sur tes jambes, comme un parfait japonais. Tu posais tes mains entre tes genoux, regardant le sol un court moment. Soupirant doucement, tu regardais alors Jeff de nouveau.

Et voilà.

Il m'intriguai, beaucoup trop. Cela fait longtemps que quelqu'un ne m'avait autant intrigué comme ça. La dernière, c'était cette sa.... Saleté de Jane, avant que je la merde en essayant de la rendre comme moi. Puis l'air ce fit rare. Fronçant les sourcils je regardai autour de moi pour comprendre ce qui n'allait pas jusqu'à ce que je sentis la pressions de la camisole diminuer puis tomber au sol.... AU SOL ?! Je regardai la camisole puis Oblivion.

- Comment t'as fais ça ?!

Je m'étais redresser, vraiment trop surpris. Je secouai mes bras, faisant ainsi travailler les muscles. Ca fait un peu mal. J'suis rester quoi ? Deux-trois jours avec ? Voir plus. Je sais plus.

Tu reculais un peu en le voyant se redresser, choqué. Des fois tu oubliais que tous n'étaient pas des fantômes et que certaines personnes ne croyaient pas aux fantômes. Tours de magie ? Ah oui, bonne excuse. Après tout, des magiciens parcouraient les rues des villes des fois, alors pourquoi ne serait-tu pas l'un d'eux ? Interné dans cet asile bien sûr.

Tour de magie.

On verra bien combien il mettra de temps avant de comprendre que tu es mort. Souriant doucement, tu regardais l'interné debout. Tu te demandais alors quel âge il avait. Bah, surement pas plus vieux que toi !
Prenant appuis sur tes mains tu te remis debout, levant un peu la tête vers le patient. Il était plus grand que toi en faite. Donc oui il était certainement plus vieux. Quoique ? Tu ne savais pas, restant là a l'observer. L'une de tes manches glissa de ton épaule, pendant que tu réfléchissais. Même sans camisole il ne pourra aller nul part de toute façon, la porte est fermée.

Tour de magie ? Mouai... J'y croyais pas trop, mais j'allais me contenter de ça. Mon regard s'attarda sur la manche qui glissait agréablement le long de son épaule. Bordel ! C'est pire que séduisant ! Il le fait exprès ou quoi ?!
Soupirant de frustration, j'étirai mes bras puis fit quelque pas dans la petite pièce qui me servait de chambre.

- Je sais vraiment ce que tu es, ni comment tu fais tes petits tours de passes passes, mais merci. C'est pas agréable cette conneries, surtout au bout de deux-trois jours.

Maintenant quoi faire ? Je ne peux pas sortir d'ici. La porte est fermer à double tour. Aaaaaaaah ennuie quand tu nous tiens à ton tour.

Tu pouvais voir que le garçon relooker ton épaule, où ta manche ne figurait plus. Il poussa un soupir frustré, alors que tu retins a grande peine un sourire. Oh... Un interné qui reste donc a ne rien faire ? Et si tu testais ses limites a la tentation ? Ah ! Oui, ça serait amusant, mais lentement alors. On va voir si il peut percevoir la subtilité des signaux subliminaux.

Tu posais alors ta main délicatement mais avec une petite sensualité sur ta hanche, laissant ton épaule découverte pour le moment, comme si tu n'avais rien remarqué. Tu le regardais se déplacé dans la pièce, semblant engourdi. Pas étonnant, avec cette camisole.

Un sourire aux lèvres toujours, discret.

Si ça peut te soulager.

Le gamin semblait vraiment me pousser à la tentation ! La y'a plus aucun doute, il le fait pire qu'exprès ! Je sais me retenir, mais s'il continu ainsi... Nooooooooooope ! Jeff ! T'es un tueur en série psychopathe ! Pas un pervers !
Mais ça ne règle pas mon problème actuelle: enfermer dans cette putain de chambre ! Et cette délicieuse sensation qui prenait peu à peu mes sens. Celle qui me poussait a tuer. Ca faisait un moment que j'avais ressenti une tels soif de sang. Tellement que je ris doucement, puis nerveusement pour finir dans un rire complètement hystérique. Je ris pendant une dizaine de minutes, voir moins, ou plus, je ne sais plus. Mon corps tremblait comme un drogué ou un alcoolique en manque. J'avais envie de tuer.

- J'ai envie de sortir d'ici... Faire couler du sang... Aaaaaaaaaaah, comme ça me manque ~

Les cries de mes précédentes victimes résonnaient denouveau dans mes oreilles, juste avant que je les renvoies dormir éternellement. C'était une si belle musique ! Je me demande si les médecins ici feront la même mélodie

Hé, tu dois avouer que pour un ... pré-adulte va t'ont dire, il tenait pas mal la route. En plus il semblait bien être conscient de ton appel sensuel. Pour un peu tu aurais ricaner mais tu ne voudrais pas t'attirer les foudres de ce tueur. Alors tu restais silencieux, alors que l'interné se mit a rigoler pendant un bon moment. D'abord nerveux, puis bientôt hystérique. Bien, visiblement en fin de compte ça serait pas le bon moment pour tester ses limites. Ah moins que tu ne veuille qu'il te saute dessus, mais pour une autre raison.

Réfléchissant en observant la porte, tu souris de nouveau. Une idée venait de traverser ta tête alors que tu jetais un coup d'oeil au garçon qui trembler de tout ses membres. C'est sûr que pour un tueur en série, rester coincé là est pire que le mort. Enfin, a ton avis. Autant l'aider ! Tu pourras tester ses limites plus rapidement ainsi, sans que tu ne redoutes de l'avoir a tes trousses avec un couteau ou autre objet dangereux.

Attends.

D'un mouvement léger, tu te déplaçais jusqu'à la porte. Juste avant de rentrer en contact avec, tu disparus comme si de rien n'était pour réapparaître de l'autre côté. Ainsi, tu te mis accroupi pour regarder ce qui scellé la porte, naturellement un verrou. Seul un médecin pourrait l'ouvrir, tu n'avais pas d'objets sous la main pour ça. Alors autant attirer notre laisser-passer.

Regardant autour de toi, tu vis alors un chariot devant une porte, contenant des plateaux... et un couteau de cuisine ! Même plusieurs mais de différentes tailles. T'approchant du meuble roulant en silence, tu empruntais le couteau avant de retourner a la porte qui bloquer notre petit tueur. La visière ne s'ouvrait pas. Tant mieux !

Tu disparus, alors que le couteau se mit a "voler" en l'air, surnaturellement en tournant lentement sur lui-même. A peine une seconde plus tard, il passa a travers la visière qui explosa, les bouts de verre retombant par terre. Le couteau se planta dans le sol en retombant dans la chambre, alors que tu traversais la porte a nouveau. Tu vins t'asseoir sur le lit, jambes croisées avant de réapparaître. Ton kimono laissait entrevoir tes jambes délicates, plus précisément tes cuisses quand on regardait en dessous. Tu avais bien croisé les jambes pour une raison, c'est pour ne pas lui laisser trop de champs de vision, ainsi la frustration ne serait que plus forte.

Calme, un sourire en coin tu posais tes mains sur le côtés, jetant un coup d'oeil a la porte.

Tu pourras t'amuser avec les médecins ils sont en route ~

Je le regardai se dirigeait vers la porte, alors que mon corps continuait de tremblait. Puis je le vis disparaître. Littéralement. Je crois que je suis vraiment pas bien... Et si je l'avais rêver ? Oui ? Non ? Je sais plus... Tout ce que je savais c'est que j'avais envie de tuer. Mon poings se resserrait comme si j'avais un couteau dedans, qui ne demandait qu'être utiliser. Je sorti de mes pensées en entendant le bruits de verre briser et quelque chose se planter dans le sol. Mon regard capta directement le reflet d'un couteau de cuisine. Mon sourire se fit fou à lié. Attrapant le couteau, je me tournais vers celui qui allait m'aider à avoir un plaisir fou. Je glissais le couteau à la ceinture, dans mon dos pour pas que les médecins le voit. Déjà qu'ils vont tirer de 6 mètres de longs quand ils verront que je n'ai plus ma camisole, autant les faire mariner un peu avant de les tuer !

- Merci pour le couteau ~

Je m'adossai contre le mur, en face de la porte, les bras croisés. Je jetai de temps en temps un regard vers mon étrange connaissance, surtout sur ses jambes qu'il laissait apercevoir, sans montrer le reste. Prude ou il cherche vraiment à m'allumer ? Je ne put y réfléchir plus longtemps car les pas du médecin s'arrêtèrent devant ma porte. Puis le verrou se déverrouilla et ma futur victime entra dans la chambre. Le bain de sang allait commencer ~ Par quoi je devrais commencer ? Je jubilai lorsqu'il prit un air surpris en me voyant hors de la camisole.

- Allons Docky, prenez pas un air si choquer ~

Je m'avançais lentement, comme un félin en chasse. Mes yeux brillaient de folie meurtrière. Le médecin reculait a chaque pas que je faisais vers lui.

- A-Allons mon garçon. Reculez, tu ne veux pas que j'appelle les infirmiers pour qu'il ne redonne des tranquillisants ? Non ? Alors recule, et laisse moi te remettre une camisole. Tu sais que c'est pour ton bien !

Un rire fou s'échappa de mes lèvres. Oh mon dieu ce qu'il pouvait se montrer stupide ! C'est navrant.

Il avait caché son couteau en te remerciant, alors que tu lui fis un léger signe de main en souriant. Trois fois rien pour toi, faire voler les objets n'étaient pas véritablement un problème. Alors vous attendez de nouveau, laissant tes yeux vagabonder sur la porte. Par contre ton acolyte semblait bel et bien attirer par la vue de tes cuisses, un mince sourire effleurant la commissure de tes lèvres. Adorable, mais solide. Cela promettait d'être amusant.

Enfin la porte se déverrouilla quand le médecin vint, alors que toi assis dans l'angle mort restait inaperçu. L'homme entra dans la chambre, voyant la camisole a terre avec un air choqué. Le tueur s'avançait lentement, les yeux brillant. Mais le médecin reculait, et cela te plut moins. Il parlait, des mots inutiles. Un rire résonna, alors que d'un geste de main la porte claqua dans le dos du médecin. Trop tard, pas d'issue tu tenais fermement la porte fermé, a distance. Pas de sorties, ni d'entrées.

Un sourire fleurit au coin de ton visage, tes yeux posaient sur le médecin.

Médecin qui ne comprenait pas pourquoi la porte avait claquer, alors que moi, je m'en foutais royalement. Ce que je voyais, c'était une proie, faible, sans défense qui ne demandait qu'à se faire trancher, lacérer, égorger, ... Que du bonheur. Lentement, regardant ma proie droit dans les yeux pour me délecter de la terreur et l'angoisse qui le prenait, je sortais le couteau de ma ceinture, jouant avec.

- J-Jeffrey, pose ce couteau au sol...

L'entendre m'appeler par mon prénom me fit m'arrêter. Il avait oser. Il avait oser m'appeler comme ça... Un sourire sadique, méchant, voir même malfaisant naquit sur mes lèvres, encore plus accentuer par mes déchirure au joues. Il allait comprendre l'erreur qu'il avait commit. D'un geste clair et rapide, le médecin se retrouva au sol, le genoux droit saignant à flot alors que j'attrapai une poignée de ses cheveux pour lui remonter la tête à ma hauteur.

- Deuxième erreurs Docky... Tu n'aurais pas du m'appeler comme ça. Jeffrey Woods est mort. Mort et enterrer avec sa famille... Tu as entendu ? MORT ! IL N'EXISTE PLUS !

J'accentuai ce que je venais de crier d'un coup de couteau dans l'estomacs du médecin, faisant attention à ce que cela ne le tue pas de suite. Non, il fallait faire durer ça plus longtemps. Mais maintenant qu'il était affaiblie, je pouvais être sur qu'il ne tenterai pas de s'enfuir. Je le lâchais et le regardai tomber misérablement au sol. Satisfait, je m'accroupie.

- Ça fait mal ? Ne vous inquiétez pas, ça va pas durer longtemps ~

Ma voix était mielleuse, froide et folle. Je prenais plaisir à voir l'espoir abandonner les yeux de cet homme. Lentement, je sculpta un sourire comme le mien à ma victime qui cria de douleur. Oh oui, chante encore ~ Je fus tellement satisfait de mon oeuvre que je riais doucement. Oh dieu ce que ça m'avais manquer ! Je le contemplai encore un moment puis plantai mon couteau dans son oeil droit, puis je lui coupai quelque doigt. Je voulais encore ses cries, ses appels à l'aide, mais il le savait. Personne en viendra l'aider. Car on ne fait que ça, nous autres les internés. Appeler à l'aide. Aaaaaaaaah, comme c'est ignoble pour toi ma petite proie.

Au bout d'une longue heure de torture, je finis par m'ennuyai de ma proie qui ne réagissais pas plus que ça. Lentement, je posais la lame du couteau sur sa gorge et souriais doucement.

- Go to sleep.

D'un geste vif du poignets, le médecin se retrouva la gorge profondément ouverte et moi couvert de sang, de la tête au pied.

Tu le regardais s'amuser. Si ça peut l'aider a aller mieux, tu t'en foutais... Voir le médecin souffrir étrangement ne te faisait rien, alors qu'avant cela t'aurait fait tordre de rire. Tu restais immobile, écoutant les paroles du médecin suivit de celle de Jeff. Jeffrey donc n'était qu'une personnalité a laquelle il avait renoncé. C'était intéressant a entendre, puis s'en suit les cris du médecin, remplissant ton esprit d'un doux mélange d'adrénaline et d'apaisement. Un étrange duo qui te fit fermer les yeux un court instant, bien trop longtemps a ton goût.

Tu t'étais allongé sur le côté, d'abord comme fatigué de te tenir assis, face a la scène. Tes jambes l'une sur l'autre, ton kimono était remonté sur le haut de tes hanches a force de bouger, sans pour autant, comme d'habitude, tout dévoilé. Tu avais ton coude posé sur le lit, ta tête reposant sur ta paume. Ton autre bras reposait sur ta taille, maintenant par ta pensée toujours la porte fermée. Les cris duraient, encore et encore jusqu'à que des simples gargouillis et exclamations ne sortent parfois du semi-cadavre.

Tu entendis une dernière phrase, après une longue heure d'attente, somnolant tranquillement. Ah, enfin, il l'avait tué. Cela en était devenu ennuyant, ce pourquoi tu t'étais mis dans cette position, a moitié découvert. Tu n'ouvrais pas les yeux, mais tu pouvais sentir que c'était fini. Un léger sourire étira tes lèvres, les paupières toujours fermés.

Alors ? De nouveau soulagé ?

Je n'avais nullement prêtait attention à Oblivion, tellement que je déversais ma soif de sang sur ce qui est désormais un cadavre. Sa voix me fut doucement sursauter. Vraiment, je l'avais vraiment oublier. Mon dieu, je devrais me montrer un peu plus prudent. Mais, il n'avait pas tord, je me sentais comme apaiser. M'étirant longuement je répondis évasivement. Ce n'était maintenant qu'une question de minutes ou d'heures avant que les autres ne remarque l'absence de ce cher médecin. Mais bordel de merde, ce que ça fait du bien ! Je me sentais revivre ! Bon, par contre, j'étais bon pour aller me laver. Dommage collatéraux ? Ouai, on va dire ça comme ça. Puis mon regard s'attarda denouveau sur mon ... Allié ? Nan, mais là vraiment... J'avais calmer ma soif de sang, c'est pas pour avoir des pulsions de pervers ! C'était quoi cette blague ! Mais en même temps... Ses jambes... Oh bordel de merde !

- T'f'rai mieux de te rhabiller... J'en ai un peu marre de ton petit manège...

J'étais un peu fatiguer. Ça fait un moment que je n'avais pas tuer quelqu'un. J'ai eu de la chance qu'il ne s'était pas défendu. J'ai certains réflexes qui se sont envoler. Mais j'étais plutôt content.

Tu rouvris les yeux en entendant sa réponse. Tu étais interloqué, voir même très surpris. Bizarre, il était vraiment trop bizarre. C'était ça alors ses limites ? Bah, tu avais perdu pour une fois alors. Dommage, cela aurait été amusant. Tes yeux bleus glace, au regard et a l'expression neutre se posèrent sur lui. Puis tu lâchais un petit rire. Au moins, il était singulier. Peut-être pas drôle, mais singulier !

Mh... T'es intéressant...

Tu avais prononcer ces mots d'une voix tendre, un peu grave. Toi aussi tu étais détendu, mais au moment où tu semblais te relever, tu disparus. Simplement, comme ça, avant de réapparaître devant le garçon, ton kimono retomber a tes genoux et ta manche remise correctement.
Tu avais bien compris que maintenant, c'était la direction des douches ! Vu l'état du tueur... Il vaudrait mieux. D'un geste tu ouvris la porte qui frôla ton dos rapidement, puis en te retournant tu sortis en trottinant, marchant sur le corps comme un vulgaire tapis. Toi tu t'en foutais, t'était un fantôme.

T'viens ? Les douches c'est par là non ?

Tu pris la direction du couloir, vers son milieu. Tu trottinais librement, un sourire aux lèvres.

Je soupirai un peu. Je l'intéressai ? Bah peu importe ! J'essuyai le sang présent sur le couteau sur la veste du médecin. Je regardai Oblivion se levait et disparaître pour réapparaître devant moi. Bon, ok, c'est un fantôme. J'y crois maintenant. Au moins, son kimono était remis comme il faut. Au moins il n'allait pas continuer à me tenter, parce qu'un peu plus et j'allais craquer. Je suis un tueur, pas un obséder. Je tiens à ma réputation.

Puis il ouvrit la porte sortant. Les douches ? Mouarf... Je me regardai. Y'avait juste deux trois taches de sang ! Mais bon... Pourquoi pas. Je le suivit, enjambant le cadavre. Je le suivait tranquillement, alors que lui trottinait un peu plus loin. On arriva rapidement au douche commune. Par chance, il y avait personne. J'allais vers un casier où j'étais sur de trouver des vêtements propres. Je les posai puis me dézappai. Ouai, je sais qu'il y a Oblivion, mais on est entre mecs, donc je ne vais pas le problème. J'allais dans la parti douche, laissant les vêtements remplie de sang au sol, comme ça.

Bouah... Les douches. Y'en avait pas aux sous-sols. Il avait quand même de la chance de se trouver au premier étage ! Toi tu avais croupi en bas.. Comme un chien. Peut-être était-ce pour ça que tu recherchais de la compagnie ? Mais ce temps était révolu. Mieux ne valait plus y penser. Il n'y avait personne dans les douches, heureusement car sinon tu aurais dû disparaître. Être invisible, c'est des fois moins drôle. Tu regardais le tueur allait vers un casier, prendre des vêtements propres et se déshabillait. Il ne faisait pas attention a toi, tant mieux ! Il ne t'avait pas vu, a le regarder en te disant que définitivement, il était plus vieux que toi. Plus grand aussi. Enfin, petit adolescent, pré-adulte que tu es, tu n'y fis pas attention. De toute façon t'était mort alors les choses naturelles de la vie comme grandir te dépassait.

Il laissa ses vêtements sur le sol, genre j'en foutiste. Comme toi. M'enfin, tout de même tu n'aimais pas trop les voir là. Alors tu les fourrais dans un casier abandonné pour les faire disparaître avant de suivre Jeff vers la partie des douches. En trottinant. Chose que tu n'aurais pas dû faire, mais tu n'avais tellement pas l'habitude d'aller ici.

Ton pied se posa sur le savon, alors qu'une exclamation résonna dans l'air au moment où tu chutais. AH P- Le savon était intact, mais toi tu allais moins l'être. BOUM. Dans l'eau qui recouvrait le sol, comme une couche de neige très fine. Ta tête et ton dos percuta heureusement sans grande violence, mais tu poussais un gémissement tout de même, posant tes mains sur l'arrière de ta tête. Tes pieds touchaient le sol, genoux pliées, une jambe un peu plus dépliée que l'autre. Ah ça faisait mal quand même ! Te frottant l'arrière de ton crâne tu fus un peu sonné, statufié mais pas assez pour te retenir quelques injures.

Bordel... F'Chier.

Alors que je me douchais tranquillement lorsqu'un gros boum retentit. Surpris je me tournai vers Oblivion et soupirai. Pas douer. J'éteignis la douche et mis une serviette autour de la taille. C'est peut-être un fantôme, mais il avait l'air d'avoir mal. Je l'aidai à se redresser.

- Sacré chute. On t'a jamais appris à ne pas courir sur du carrelage ?

Un peu cynique sur le bord, mais bon.
Je retournai finir me laver. Le plus chiant c'est les cheveux, ils sont trop long... Je devrais peut-être les couper ? Mh, a voir. Une fois propre, je retournai vers le vestiaire et me séchais. L'air était un peu frais, m'arrachant la chaire de poule. Trop frais. Je m'habillai assez rapidement et m'occuper de mes cheveux. Les sécher étaient une chose, les coiffer, sans étaient une autres. Il y avait beaucoup de noeux. Faut avouer, je les coiffe rarement, mais une fois de temps en temps, ça ne faisais pas de mal....

Ah, c'est marrant ! Tu grognais face a l'air cynique du plus vieux mais te calma bien vite, relevé par celui-ci. Non, ou alors tu ne t'en souviens pas. Forcément tu ne t'en souviens pas, tu as tout oublié. Il retourna se laver, alors que tu regardais tes vêtements a moitié mouillé, dégoulinant d'eau rougeâtre. La moitié de ta chevelure aussi. Bwah...

Tu vis que l'interné était sortit, ayant fini sa douche. Alors tu rebroussais chemin pour le rejoindre. Il s'était déjà habillé et s'occuper de ses cheveux... secs, mais en désordre. Tu le regardais, immobile quelques secondes avant de t'approcher. D'un geste de main tu fis venir une brosse, surement oublié ici. Tu jetais un coup d'oeil a son état, plutôt chanceux d'en avoir une en bon état. Puis tu regardais Jeff, s'approchant dans son dos avant de lui montrer la brosse.

Je peux ?

» Jeff the Killer [Terminé]