Le début d'un enfer [Oblivion]

Je le laissais se blottir contre mon torse, glissant une mains de sa cuisse à son dos, le caressant doucement. Mes os guérissaient très bien. J'étais bien comme ça. On étais tranquille, seul. Je sentais le sommeil arrivai, mais j'avais pas envie de dormir. Je caressais les cheveux de mon amant, allant taquiner une de ses oreilles de temps en temps.

- C'est calme... Tu pense qu'ils nous ont oublier ?

Pas que ça me déplaisent, au contraire ! C'est agréable. Finalement, je m'endormis.

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Music theme

J'étais devant une maison, couteau a la main. Une maison noir, au volets blanc crème. J'entends au loin "Hide and Seek". Souriant, je sonnai. Je chantais doucement la chanson, voyant par une fenêtre une petite fille qui parti en courant se cacher. Rapidement, mais trop, prenant le rythme de la chanson, je la cherchai. A la fin de la chanson, elle était allongé au sol, la gorge ouverte.

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Je me réveillai, de bonne humeur.

Tu étais tellement bien que finalement, tu ne bougeais plus, jusqu'à que Jeff s'endorme. Tu réfléchissais a sa question... Pourrait-ce être possible qu'ils aient abandonnés la traque ? Ah, ça serait parfait ! Au moins jusqu'à que Jeff guérisse... Tu le regardais se reposer, caressant doucement sa joue avant de te relever, debout sur le sol. Pendant qu'il dormait, tu n'allais pas l'embêter avec tes recherches. Tirant doucement sa chaise non loin de toi, tu t'installais a une table, recommençant tes recherches. Mais cette fois, avec des magnétophones.

L'oreillette placée, tu mis en route les bandes audio. Le son était assez fort, on pouvait presque même l'entendre distinctement. Tu écoutais, plissant parfois les yeux. On aurait presque dit des conversations enregistrées par des magnétophones "espions". Tu reconnaissais ta voix, un peu plus fluette, signe que tu étais encore jeune a ce moment là.

"... Il rentre a quelle heure ? ... Je descendrais une heure plus tôt... T'inquiète pas, tu m'as déjà vu faire hein ! Ton vieux frère a encore plus d'un tour dans son sac."

C'est vrai, on entendait la voix d'une fillette en fond, très basse, timide ou peut-être craintive, voir inquiète. La discussion dura ainsi pendant tu ne sais combien de temps, puis tu changeais de magnétophone pour le suivant. Seulement, tu ne le mis pas en route, car tu entendis du mouvement a côté de toi. Ta tête se tourna, tes oreilles et ta queue avaient disparues. Tu souriais doucement malgré ton air anciennement sérieux, voyant Jeff se réveillait.

Bien dormi ?

J'aimais pas l'air sérieux qu'il abordait. Il n'avait plus ses oreilles et sa queue. Je vis les différents magnétophones et compris rapidement qu'il a profité de mon sommeil pour enquêter sur son passé. Je voulais pas qu'il le fasse seul. Qui sait ce qu'il pourrait se rappeler. Je lui faisais confiance, mais ça ne m'empêchais pas d'être inquiet.

- Oui. Obli', si tu veux faire des recherches, n'attend pas que je dors.

J'avais parler à voix basse, presque, inquiet.
Je voulais pas le forcer, mais au moins, qu'il connaît mon inquiétude. Je le remis sur mes jambes, le serrant contre moi.
J'avais peur. Très peur pour lui. Je voulais pas qu'il retombe dans le gouffre... Car dans cette état, je ne pourrais pas l'aider.

Tu fus surpris par ses gestes et ses paroles, restant un court moment immobile avant de quelque peut tourner ta tête. C'est vrai... Maintenant, tu n'étais plus en quête solitaire. Tu avais Jeff a tes côtés et tu savais qu'il allait s'inquiéter. Doucement tu te mis a sourire, rougissant un peu devant toute cette attention qu'il te portait.

Je ne veux pas t'embêter avec ça... Et tu as besoin de te reposer, pas de soucis en plus.

Tu penchais légèrement la tête, te tournant de côté pour l'embrasser sur la joue délicatement. Tes bras entourèrent son cou, restant ainsi pendant un moment.

Je t'aime.

Tu pouvais sentir la peur de Jeff et tu n'aimais pas le voir ainsi pour toi.

Je lui souriais doucement et l'embrassai sur le front.

- Si je te demande de ne pas attendre que je dors, c'est justement parce que ça ne m'embête pas, au contraire.

Je pouvais en apprendre un peu plus sur lui, savoir ce qu'il aimait, ce qu'il n'aimait pas. Je lui ébouriffai doucement les cheveux. J'avais des fourmis dans les jambes. J'avais besoin de marcher un peu, mais je ne savais pas si mes jambes étaient suffisamment rétablie pour ça... Puis j'entendis au loin des bruits de pas. Finalement, ils n'avaient pas abandonné... Ils avancèrent plutôt rapidement, ce n'était qu'une question de minutes avant qu'ils n'arrivent ici. Je regardai Oblivion, réfléchissant à un moyen de s'en sortir. Mais cette salle n'avait qu'une seule porte.... Je fouillai du regard des possibles cachettes, mais abandonnai rapidement, ils allaient retourner la salle de fond en comble... Comment faire... ?

Tu redressais la tête. Une idée venait de germer dans ton esprit, te faisant doucement sourire. Tu regardais alors Jeff, affichant une expression taquine. Tu te relevais de nouveau, rapidement le poussant jusqu'à le cacher au fond de la salle, dans un angle mort de la porte. Tu lui fis un clin d'oeil, lui faisant un signe de silence avec ton index sur tes lèvres. On va voir si tu n'es pas rouillé a ce jeu qui t'amuser tellement souvent. Si ça marchait bien, ils allaient détaler comme des lapins.

Tu attendis calmement, restant immobile au milieu de la salle. Les lumières de celle ci baissèrent lentement, plongeant le monde dans la pénombre alors que seul l'écran bleu du magnétophone tourner encore. Il éclairait le plafond et faiblement aux alentours, alors qu'on pouvait entendre des voix de l'enregistrement se distordre parfois, le volume augmenter et baisser, grésiller. Les médecins ne tardèrent pas a entrer, regardant d'abord avant de s'aventurer vers la table où était posé le magnétophone, après avoir vérifier les lumières.

L'un d'eux voulu arrêter l'engin, mauvaise idée. Comme une ombre, ta main se posa sur la sienne, griffant sa peau de ses ongles alors que cette fois tu apparaissais dans la lumière bleutée. Enfin, tu apparaissais, c'était un grand mot car tu avais totalement changer d'apparence, créant l'illusion d'une femme aux longs cheveux blancs rêches, les trous noirs et dégoulinants qui lui servaient de globes oculaires vides. Tu ouvris ta bouche de façon inquiétante, dévoilant des crocs irréguliers. Cela ne se passa quand quelques secondes, mais déjà des hurlements retentirent, dont un semblant se faire surprendre par une crise cardiaque.

Comme prévu ils se bousculaient, tomber puis s'enfuir pour ne jamais revenir de façon totalement pitoyable et ridicule, l'un d'eux se prit même le mur, emportant avec eux le... cadavre de leur collègue. La porte claqua dans leur dos, alors que pendant un instant tu restais immobile. Puis tu plaquais ta main sur ton visage qui, quand tu l'enlevais, découvrit a nouveau ta bouille d'ange, rigolant alors que tes cheveux se raccourcirent jusqu'à reprendre leur apparence initiale. Tu rigolais, repassant le moment où l'un des médecins fonçait dans le mur dans ton esprit. Les lumières s'étaient rallumés, alors que le magnéto s'était arrêté.

Tu te tournais vers Jeff, t'approchant de lui en te tenant un peu les côtes.

Bon.. He.. Visiblement j'ai pas perdu la main !

Je l'observai, silencieux. Je me retenais de rire, mais vraiment. J'en étais au point de mordre mon poings alors que quelques pouffements sortait de ma gorge. J'en avais même de larmes de rire au coins des yeux ! Lorsqu'ils étaient repartie, je me retenais pas et laissait mon rire résonnait. C'était tellement amusant de les voir se faire dessus ! Je regardai Oblivion, ayant aussi le même regard que lui.

- Attend un peu que je sois remis, je te montrerai un "Hide and seek" !

Je posai mes mains sur ses hanches, d'humeur très joueuse et surtout... Excité. Doucement, pour lui laisser le choix de reculer s'il ne voulait pas, je glissai une main vers ses hanches, puis la posai juste dans le creux de ses reins. L'autre avait glisser sur sa cuisse, au dessus du kimono. Je le regardai, lui demandant silencieusement s'il voulait continuer ou non. Je ne le forcerai jamais a faire ce qu'il ne veut pas. C'était, maintenant, une règle pour moi. Une promesse, que je ne comptais pas rompre.

Tu le regardais, un peu fatigué par tout ses changements de forme mais tu n'en restais pas moins amusé. Tu avais hâte de voir ce fameux jeu dont Jeff avait l'air tellement friand, mais bon, le temps qu'il se remette, tu n'avais pas d'autres choix que d'attendre. Il venait de poser ses mains sur tes hanches, de façon... coquine. Oui, c'est bien ça, il avait l'air de nouveau excité mais ton mal de dos et de fesses n'étaient pas partis... En plus de la fatigue, autant dire que tu n'en avais pas véritablement envie, a moins de vouloir finir couché pendant 3 jours. Il te caressait les reins et les hanches, te faisant un peu rougir puis finalement tu lui fis un sourire léger, désolé.

Je me suis pas encore remis de la dernière fois... et je suis un peu fatigué...

Un peu gêné, tu penchais un peu la tête... Mais tu restais indécis, baissant les yeux vers son entre-jambe... Où demeurait une bosse, signe de l'excitation de Jeff. Tu t'abaissais a ce niveau, te mettant sur les genoux, un peu étonné avant de le regarder.

Autant que ça ?...

Bon, il ne manquait plus que l'aider a évacuer tout ça. En espérant de ne pas trop faire d'accidents, car comme déjà dit, toi et tes quatre canines... Tu entrepris de défaire le pantalon de Jeff doucement.

A son sourire désolé, j'avais tout de suite compris qu'il n'était pas partant. Temps pis. Et puis, s'il n'était pas remis de la dernière fois et qu'il était fatiguer, je préférerais prendre mon mal en patience. Cependant, je déglutis un peu en le voyant défaire mon pantalon. Je lui pris les mains et le regardai.

- Tu n'ai pas obliger. Je te forcerai à rien.

Mes joues étaient un peu rouge de gêne. Je ne savais plus où me placer.
Il y a des jours où je détestais être un adolescent remplies d'envie. "Ne goûte jamais au plaisir de la chaire, c'est pire que la drogue" m'avait dit un jours mon père. Maintenant je comprend ce qu'il voulait dire. Mais ça n'allait pas régler mon... Petit problème...

Tu sentis qu'il te prit les mains, redressant ta tête pour le regarder de nouveau. Si tu le faisais de toi-même... C'est que quelque part, tu avais certainement envie d'essayer, mais ça, c'était une autre paire de manches. Certes tu avais de l'appréhension aussi mais tu en avais aussi lors de ton premier rapport... Souriant doucement, tu pris ses mains dans les siennes, les caressant doucement.

Ne t'inquiète pas de ça, je ne le ferais pas si je n'en avais pas envie.

Tu plaçais alors ses mains sur les côtes de la chaise, bien mis sur les accoudoirs pour qu'il se détende et profite. Tu fis un peu glisser le pantalon, découvrant son sous-vêtement que tu retirais un minimum de la même manière. Tu observais quelques secondes son membre tendu, puis baissa les yeux, timide de nouveau. Mais tu te repris bien vite, empoignant d'une main son sexe pour commencer a faire des vas et viens légers. Pendant un moment tu continuais, laissant l'excitation monter a son maximum, le sentant finir de durcir sous tes doigts. Tu le pris finalement a deux mains et te pencha pour titiller son gland du bout de la langue.

Je serrais les accoudoirs d'appréhension. Je le regardai baisser mon pantalon et mon boxer, dévoilant mon membre. Mon dieu ce que j'avais honte.... Il empoigna mon membre et commença de légers va et viens dessus, me faisant soupirer/gémir de plaisir. Il continua un moment avant de prendre mon sexe a deux mains et de titiller mon gland du bout de la langue, m'arrachant des frissons dans le dos. Très rapidement, la chaleur s'était diffuser dans tout mon corps. Dieu que c'était bon ! Je posais mon poings contre mes lèvres, pour tenter d'étouffer un maximum mes gémissements, mais c'était chose perdu. Puis il me prit totalement en bouche, me faisant légèrement sursauter. Il faut dire que dans un sens, je m'y attendais, mais il m'a tout de même surpris, très, mais agréablement. Je ne pouvais plus retenir mes gémissements, c'est devenu impossible.

Je ne sais pas combien de temps le plaisir avait durer, mais je me sentais proche de la jouissance. Il fallait que je décale Obli... Je posai mes mains sur ses épaules et l'éloignai, m'arrachant un frisson de frustration.

- S-stop...

J'étais tout haletant, les joues bien rouge...

Tu continuais de lécher, suçoter un moment son gland, écoutant les soupirs et même gémissements qu'il essaye d'étouffer par divers moyens. C'était mignon, de plus ça te rassurait sur le fait que tu te débrouillais assez bien. Passant ta langue sur son frein que tu savais point hyper-sensible et le long de son pénis, tu sentais que le corps de Jeff s'était nettement réchauffé depuis le début de ta fellation, t'arrachant un petit sourire taquin.

Enfin, tu le pris en bouche, rougissant de gêne alors que tu te stoppais un court moment. Jeff avait sursauté et avec on ne sait quel miracle tu n'avais réussi a ne pas le mordre, ou peut-être simplement parce que tu faisais attention désormais. Ses gémissements reprirent de plus belle au moment où tu commençais a faire des vas et viens plus insistants, de plus en plus profond, jusqu'à une certaine limite. Tu serrais en passant tes lèvres le long de sa verge puis peu a peu, en remontant les écarter de nouveau, variant les mouvements de lents a plus ou moins rapides. Tu t'accompagnais toujours d'une main pour accentuer le plaisir, lui prodiguant des caresses sensuelles a chaque mouvement.

Tu sentis des mains sur tes épaules, alors que tu libérais doucement le sexe de ton amant. Tu le laissais t'éloigner alors que tu essuyais un peu le bord de tes lèvres, rougissant toujours quelque peu. Stopper parce qu'il allait venir... dans ta bouche. Peut-être avait-il bien fait car en fin de compte tu ne savais pas si la semence allait te faire le même effet que tout les autres aliments ou si comme l'eau, tu allais pouvoir en apprécier le goût. Tu le regardais haleter en silence, rouge de tout le plaisir qu'il avait accumulé. Il était a croquer comme ça... Cependant tu le sentais frustré et c'était normal.

Discrètement tu glissais a nouveau une main autour de son membre, débutant de nouveaux légers vas et viens en souriant doucement. Le laisser comme ça t'aurait fait de la peine, même si tu avais un peu d'appréhension.

Tu vas être frustrer... et ça ne me dérange pas..

Tu te penchais de nouveau vers son sexe, le reprenant en bouche pour continuer tes mouvements plus rapides et insistants, léchant et suçotant les endroits les plus sensibles de son membre. Jusqu'à ce que tu entende le râle jouissif de Jeff, alors que des jets de semence viennent se déposer dans ta cavité buccale. Tu poussas un gémissement étouffé, surpris. C'était un peu gluant et chaud, avec un goût... assez étrange, pour toi. Mais pas dégoûtant, ce qui est étonnant pour quelqu'un comme toi qui avale pour la première fois et ne boit que de l'eau.

Tu relâchais le membre de nouveau, rougissant plus que la dernière fois. Des filets blancs reliés encore le sexe de ton homme a tes lèvres alors que tu venais d'avaler ce que tu avais en bouche, assis sur tes jambes presque comme un japonais. Ton corps tremblait un peu, t'essuyant les recoins de la bouche avant de lécher tes lèvres discrètement.

Il avait tout de même continuer jusqu'au bout. Je lâchais un fort râle de jouissance lorsque je me libérai dans sa bouche. Je le regardai, un oeil fermer, haletant du plaisir reçu. Je rougis légèrement et me rhabillai avant de le tirer sur moi. Je l'embrassai sur le front, passant mes bras autour de sa taille. Il n'était vraiment pas obliger de faire tout cela... Je posai ma tête contre son épaule et fermai les yeux, ma respiration reprenait un rythme régulier. Je ne dis pas que j'avais pas apprécier... Juste que ça m'avait surpris. Je lui caressai doucement les cheveux.

Que faire maintenant... ?

Tu le laissais se rhabiller, un peu surpris de le voir te tirer vers lui bien que tu te laissais faire. de nouveau en face de ton amant, tu te mis a sourire doucement quand il embrassa ton front et serra ta taille de nouveau. Il n'avait pas la respiration régulière, encore surement "en nage" mais quand il se reposa contre lui, peu a peu tu le sentais se calmer, te rassurant de nouveau. Un peu plus et tu croyais qu'il n'allait pas s'en remettre. Tes tremblements avaient cessé, laissant les caresses te détendre de nouveau.

Tu avais quand même un peu l'impression qu'en fond de compte, c'est toi qui l'avait forcé. Baissant les yeux vers le bas, rougissant de gêne et de honte tu cachais finalement ton visage entre tes mains, t'appuyant contre l'interné. Tu ne pleurais tout de même pas, mais c'était une façon de montrer ta grande gêne.

Désolé... si.. ça t'a déplût..

Je clignai des yeux surpris. Il croyait vraiment que... ? Oh nan ! Non non non et non ! Je lui pris le menton entre le pouce et l'index et lui relevai la tête.

- Ne crois pas ça. J'ai adorer, bien que ça m'a un peu surpris au début.

Je l'embrassai, lâchant son menton pour caresser sa joue. Doucement je rompis le baiser et lui souris, espérant lui avoir un peu remontrer le moral. Parce que je n'aimais pas voir mon petit amant triste.

- Je t'aime Honey.

Je continuai a lui caresser la joue, lui souriant doucement.

Il semblait surpris, puis disons... "mécontent". Tu n'avais pas très bien compris sa réaction, jusqu'au moment où il te prit le menton pour t'obliger, en quelque sorte, a le regarder, ce que tu fis sans problèmes. Tes paroles, naturellement te rassurèrent, alors que tu le laissais t'embrasser une nouvelle fois, bien que tu le ressentais a chaque fois comme si c'était la première. Surement encore ton esprit et ton corps d'adolescent qui réagissait. Tu pourrais ronronner en sentant les caresse sur ta joue, puis le baiser se rompit alors qu'un sourire s'afficha doucement sur tes lèvres.

Tu l'écoutais, rougissant de timidité quand il te souffla des mots doux tout en te caressant la joue. Tu le regardais sourire, pensif un instant avant de sourire aussi, venant se blottir contre lui en entourant son cou avec tes bras.

Moi aussi.

J'étais soulagé en le sentant se blottir contre moi, entourant mon cou de ses bras. Je lui caressai lentement le dos, fredonnant. Il doit bien être le seul a pouvoir m'entendre fredonner/chantonner aussi souvent ! Même ma défunte famille n'avait pas cette chance ! Je ris légèrement à cette conclusion, lui caressant les cheveux.

- Tu sais que t'es, n'empêche, un sacrée petit veinard ? Mes parents râlaient souvent car j'aimais pas chanter quand il y avait quelqu'un dans la maison. Ils avaient tout essayer pour que je chante, mais rien à faire. Alors que toi, je suis plutôt content de chanter...

Je me frottais la nuque, un peu gêné. Je pouvais sentir un sourire contre ma peau, venant de mon petit Honey. Soupirant doucement, je glissais mes bras autour de ses hanches et fermai les yeux. Profitant purement et simplement du calme et de la présence de mon amant.

Tu souriais doucement a ses paroles. Haa... Tu aimais être privilégié. Surtout de la part de Jeff, en faite. Tu réfléchissais longuement, profitant du silence pour totalement te plonger dans tes pensées. Tu pesais le pour et le contre. Si il restait ici, soit il allait finir aux sous-sols, soit il allait lui arriver une couille de la part autant des infirmiers, internés ou fantômes. Donc le seul moyen qu'il en réchappe... Tu relevais la tête pour te mettre face a Jeff et le regarder d'un air sérieux.

Jeff. Si tu reste ici, tu sais qu'un jour, quelque chose t'arrivera... Je ne pourrais pas indéfiniment te protéger.

Oui, car même toi, tu avais des limites, surtout concernant les autres fantômes. Soupirant doucement en baissant les yeux, tu les redressais vers lui, plantant ton regard de glace dans le sien ciel.

Il faut que tu parte. Que tu quitte l'internat. Je peux t'aider.

Que je parte ?! Mais lui ? Hors de question que je parte sans lui !

- Si tu peux m'accompagner alors d'accord. Sinon, je préfère subir les assauts de ces timbrés et être avec toi.

J'étais extrêmement sérieux et déterminé. Soit je restai ici avec lui, soit il venait avec moi. Mais hors de question que je me retrouve denouveau tout seul. On s'affronta du regard, chacun ne cédant, pour l'instant, rien à l'autre. Ca faisait a peine quelque heures qu'on était en couple et voilà une première dispute, on bat tout les records.

- Je supporterai pas d'être à nouveau seul. Je préfère mourir que subir denouveau la solitude.

Et j'étais très sérieux dans ma déclaration.

Voilà une déclaration qui te toucha, littéralement. Tu avais beau essayer de résister et garder une mine sérieuse, tu finissais par te détendre et prendre une expression de chien battue, regardant le sol un court moment. C'était égoïste de ta part, mais tu ne voulais pas non plus qu'il parte loin de toi, maintenant. Tu savais que tout les fantômes étaient reliés a un point, ceux de leur mort et qu'il pouvait s'éloigner. Mais il y avait toujours une limite, tu ne savais pas encore quel était la tienne, en vérité.

Les fantômes sont reliés a l'endroit de leur mort... Et ils peuvent plus ou moins s'éloigner. Je n'ai jamais essayer de partir, alors je ne connais pas ma limite... Mais je peux essayer.

Tu lui souriais doucement, espérant qu'il comprenne et accepte de sortir d'ici... Au moins, pendant un temps, si jamais tu devais revenir te "soigner".

S'éloigner d'ici, mais jusqu'à où ? Cette asile est construire au milieu de nul part, la ville la plus proche doit être à quoi... 20 km. On sera vite rattraper. Je soupirai et me frottai la nuque, lui faisant part de ce que je venais de penser. Je sais qu'il me voulais en sécurité, qu'ici je tiendrai plus très longtemps, mais ....... Que faire une fois dehors ? Seul. Je redeviendrai ce tueur impitoyable sous l'emprise de Smiley Dog... Je regardai Oblivion, ne sachant pas quoi faire.

- On est toujours bloquer. Il n'y aura rien dans les vingts kilomètres à la ronde pour nous cacher. Sans compter qu'on sera à pieds et que eux, seront en voitures/camion.

Donc, aucune chance de pouvoir s'échapper. J'étais pas pésismiste, mais... Voilà.... Il faut être réaliste, on avait aucune chance.

Il se frottait la nuque, semblant indécis en te regardant. Puis il te fit part de la vérité, que tu redoutais dans un coin de ton esprit. Vingt kilomètres, c'est bien trop. Rien autour, qui plus est. Tseu, ces salauds...

Sans espoirs hein ? Toi qui le quart d'une seconde avait eu l'envie de voir une ville, a nouveau, tu la vis fondre comme neige au soleil. Enfin, c'était égoïste de dire ça aussi, car tu n'étais pas a plaindre. Tu n'étais pas vivant. Affichant une mine de nouveau un peu abattue tu baissais les yeux vers le sol, en silence. Qui avait-il a dire de toute façon ? Il avait raison.

Je grimaçai à sa mine abattue. Je le serrai doucement contre moi, lui frottant le dos dans l'espoir de le réconforter. Dans les deux cas, il aurait vu son espoir détruit. Je lui chuchotai des petites phrases réconfortant au creux de l'oreille. Nous étions bloquer... J'étais condamné et Oblivion ne sera pas toujours là... Doucement, je sentais les larmes me montaient aux yeux. Je pris une grande respiration pour ne pas céder aux larmes. Je devais me montrer fort, pour mon amant. Je posai ma tête dans le creux de son cou, resserrant mes bras contre lui.

- On trouvera un moyen... Je te le promet...

Je fermai les yeux, serrant les dents. Ma voix était tremblote a cause des larmes qui ne demandai qu'à fuir...

Tu le sentais aussi blesser que toi, au bord des larmes quant a toi, qui rester de marbre après avoir fermer un court moment les yeux. Tu savais la tristesse et le désespoir jamais loin de ton coeur, mais tu devais rester fort, la tête haute. Tu étais le plus jeune ici mais malgré ce fait, tu ne pouvais pas te plaindre de ton sort ni même te laisser aller aux larmes. Tu ne t'en rappelle pas, mais tu te l'étais promis, a toi et a ta petite soeur alors que ton père -même pas biologique- n'était qu'un alcoolique violent et sans honte ni remords. Tu voyais Jeff, bien que plus mature et âgé, comme cette petite soeur, parfois. Et c'était a toi de le soutenir.

Te détachant de lui doucement, tu te remis a sourire, découvrant tes quatre belles canines félines. Tu te tenais debout devant lui, puis serra les poings au niveau de ton torse, dans un geste encourageant.

Allez, faut pas se décourager comme ça ! Comme tu l'as dis, on va trouver un moyen. J'en suis sûr et de plus, une promesse, c'est une promesse.

Ta voix sonnait plus jeune, étrangement. Mais tu n'en tins pas compte, te détournant pour regarder la salle un court instant.

Au faite.. Tu vas mieux ? Je veux dire, tes os.

Comment faisait-il ? Pour paraître aussi fort ?
Je ne savais pas, mais son enthousiasme m'arrachai un sourire, faible et discret, mais un sourire tout de même. Mes os ? Et bien...

- Pour être franc, ça me fait plus mal du tout. Maintenant, si je peux me déplacer, je n'en sais rien.

Je me levai doucement, me tenant à la chaise. Mes jambes tremblaient un peu, mais j'arrivai à tenir debout, mais combien de temps ? Je préférai me rasoir plutôt que tenter le diable. Je regardai Obli' et lui fait un léger sourire.

- On va attendre encore un peu.

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