Le début d'un enfer [Oblivion]

Je regardai Oblivion.
Il semblait inquiet. Et je savais pourquoi, surtout quand il essuya ma joue. Je lui souriai et regardai le sol.

- Disons... Que j'ai fait une croix difinitif sur Jeffrey et Smiley... Maintenant, je suis tout seul dans ma tête. C'est ironique... Mais ils vont me manquer...

Je sentais ma voix tremblait un peu. J'allais un peu mieux, il fallait que je manque. Je me levai, titubant légèrement, et prit deux trois trucs à grignotter et de l'eau. Je retournai au près d'Oblivion et m'assis en face de lui.

- Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? Entre les fantômes qui souhiatent nous faire la peau et les médecins qui veulent que m'enfermer en isolation au sous-sols, on est bloquer.

Je mangeai sans manger, mais ça soulagé mon estomac.

Spoiler:

Tu l'écoutais, observant, le laissant faire. Oui... C'était surement mieux ainsi. Toi tu sais que jamais tu ne pourras te séparer de cette moitié, qui représentait tout les sentiments négatifs que tu avais accumulé. Soupirant doucement, tu relevais a nouveau la tête vers Jeff, réfléchissant a sa question. Disons que vous étiez étaient un peu coincés, maintenant que tu y pense.

Baissant les yeux, tu semblais partir dans des réflexions. Par ci par là tes idées s'éparpillaient avant qu'une ne reste coincé dans ton esprit, redressant ton regard vers Jeff en t'appuyant contre le mur, la mine indécise.

Tu crois que si ils savent qu'un fantôme veille sur toi ils ne laisseront pas tranquille ? ...

Un sourire étira tes lèvres, taquin.

Mh, c'était une excellente question. Mais je ne serais pas étonner qu'ils ne me laissent pas malgré le fait qu'un fantôme veille sur moi. Mais c'était à tester. Je finissais de manger, allant maintenant tout de même mieux. Je m'étirai et lui souriais aussi taquin. Je me rappelez qu'on avait débuter un petit jeu. Mais j'allais pas le lancer maintenant, les infirmiers allaient pas tarder a venir vérifier cette zone.

- Allons autre part pour commercer. On va improviser après.

Je lui pris la main et sortie discrètement du garde manger. Personne en vue, parfait. On courra dans une zone déjà vérifier par le corps médical. Puis je me tournai vers Oblivion. Je le regardai de la tête et pied. Je le pris dans mes bras, d'une manière possessif.

- Tu va peut-être me trouver... Egoïste... Mais j'ai pas envie de te laisser. Je veux te garder, pour moi tout seul.

Je ne savais pas pourquoi je disais ça. Je devais me redécouvrir mentalement. J'avais les joues un peu rouge, peut-être de gêne, ou alors c'était de la timidité. Je ne savais pas. Je me frottai la nuque, gêné.

Ah, c'est vrai que bouger dans cette situation était essentiel. Le reste serait donc improvisé. Ce fameux jeu du chat et de la souris continuait donc. Il te prit par la main, alors que tu la regardais un moment, rougissant doucement. Tu le suivais en courant, pieds nus sur ce sol froid. Parfois tu avais l'impression d'avoir des chaînes autour des chevilles, mais c'était surement qu'une illusion. Il n'y avait personne, alors que tu regardais autour.

Quelque chose te surprit, attiré vers Jeff. C'est lui qui venait te prendre dans ses bras, alors que tu gardais une expression surprise quelques longues secondes, rougissant de nouveau. Tu l'écoutais, un peu raide sur le coup. Tu baissais alors les yeux vers le sol, te blottissant contre lui en détendant tes muscles. Bizarrement, cette révélation te rendait heureux. Même très heureux.

Je comprends ..

Doucement tu te reculais un peu, le regardant se frotter la nuque. Doucement tu t'approchais de lui et déposer tes lèvres contre les siennes un instant. Ce contact te fit sourire doucement, puis un peu gêné tu te reculais de nouveau, les joues rouges en regardant par terre. C'était comme une sorte de réponse pour toi. Enfin.

Je sentais ses lèvres se posaient sur les miennes.
Heuu, je rembobine, je met sur Play.... Oui, il m'avait bien embrasser !!!!!!!!! Je souriais, car dans un sens, ça veut dire que lui aussi, au fond, il ressentait quelque chose ! Je passais mes bras autour de sa taille et posai à mon tour mes lèvres sur les siennes, osant les mordiller légèrement. Ses lèvres étaient douce. Par rapport au miennes qui étaient toutes rocailleuses, a cause de l'incendie qui m'avait rendu comme ça. Je fis durer un moment le baiser et reculai puis légèrement pour le regarder.

- Reste avec moi, pour toujours.

J'étais sérieux. Hyper sérieux. J'avais envie de l'avoir constamment près de moi. Je le serrai contre moi, l'embrassant de temps en temps. Je savais qu'on avait pas mal de temps devant nous, vu qu'ils vont devoir faire tout le tour. Je glissai lentement mes lèvres le long de son cou, le mordillant doucement. Je ne voulais pas qu'il prenne peur.

- Je t'...

J'avais marmonnai la fin de ma phrase, cachant mon visage dans son cou pour cacher mes rougeurs.

Il souriait, semblant apprécier car il passa ses bras autour de ta taille, te faisant frissonner. A son tour il t'embrassa, continuant a rougir mais appréciant de nouveau ce petit contact. Ses lèvres étaient un peu rêches mais bizarrement cela ne te dérangeait pas plus que ça. Tu appréciais tout le long ce baiser, posant tes mains sur son torse, proche de ses épaules en frissonnant a ses morsures taquines. Il recula alors pour parler, une expression sérieuse au visage. Tu rougissais toujours, souriant doucement. Rester avec lui pour toujours... Pour un peu.. Oh, même simplement oui, tu le voudrais.

A nouveau il te serra et t'embrassa plusieurs fois, puis poser ses lèvres dans ton cou pour mordiller ta peau. Tu lâchais un léger soupir de bien-être, commençant a sentir des papillons parcourir le bas de ton ventre. Tout léger, mais il faut dire que tout de même ça te faisait de l'effet, surpassant la petite angoisse coincé dans le coin de ton esprit. Puis il marmonnait, alors que tu compris cependant ce qu'il avait voulu dire. Tu rougissais de gêne de nouveau, le regardant du coin de l'oeil avant de te blottir contre lui, le front contre son épaule.

Moi aussi.

Je m'étais figé de surpris. D'une bonne surprise. C'était réciproque ? J'étais tellement content. Je le serrai contre moi en riant de bonheur. J'étais vraiment, vraiment, content. Je sentais les larmes me montais au yeux. Des larmes de joies. Je murmurai des "je t'aime" tout en l'embrassant dans le cou. Je m'adossai contre le mur, le gardant contre moi. Nous étions dans un angle mort par rapport à la porte, donc, personnes ne pourraient nous voir de la porte. Je plongeai mes regard dans celui d'Oblivion, caressant sa joue en même temps. Je l'embrassai denouveau, faisant glisser mes mains le long de son dos. J'étais plus tout seul.

- Je suis content.

J'en avais même des papillons dans le bas du ventre. C'était tellement agréable comme sensation. Je regrette de ne pas avoir connu ça plus tôt ! Je continuai de faire glisser mes mains le long de son dos.

- Si jamais tu ne veux pas, dis le...

J'avais des envies ... Des hormones... Et j'avais envie de lui, là et maintenant.

Il s'était figé, bien surpris par ta surprise. Tu aurais certainement eu peur dans un autre cas, mais quand il te serra contre lui en riant, tu savais que simplement c'était la joie qui l'avait ainsi figé. Toi aussi tu étais heureux, mais un abruti heureux plutôt. Tu souriais simplement gêné, quelque peu. Il pleurait, te faisant légèrement sursauté. Ce n'était que des larmes de joie, pas la peine d'être ainsi angoissé. Ou peut-être l'étais-tu pour autre chose. Les mots qu'il te susurrait, étaient étrangement réconfortant, te laissant emporté contre lui en soupirant de bonheur, cédant a ses baisers peu a peu. En levant les yeux vers lui tu croisais a nouveau son regard, penchant un peu la tête du côté où il te caressait la joue. Tu aurais été un chat, sans doute aurais-tu ronronner aussi fort qu'un moteur.

A nouveau, tes lèvres contre les siennes ses mains glissèrent le long de ton dos, te donnant des frissons le long de la colonne vertébrale, agréables. S'il continuait ainsi, bientôt il posera ses mains sur tes fesses ! Et ça, te ramena un peu plus a ta peur. Les paroles de Jeff te poussèrent un peu plus même a réfléchir sur la situation. Te dérober encore une fois et le décevoir, ou te laisser faire ? Tu sentais bien qu'il n'allait pas te lâcher maintenant, collé contre lui tu sentais une bosse de nouveau contre ton bassin. C'est quelque peu gênant mais sans vouloir se mentir, ça t'excité un peu plus encore. Te mordant un peu les lèvres, indécis tu finis par reposer tes mains sur le torse de Jeff, rougissant. Passons outre les souvenirs qui resurgissent.

Non.. c'est bon..

Je le regardai. Je voulais pas le brusquer.
Je défais lentement son obi qui fermais son kimono. J'allais doucement, pour lui laisser le choix d'arrêter maintenant s'il le voulait. Lentement, je fis glisser son kimono le long de ses bras, dévoilant son torse et ses épaules. J'allais embrasser le creux de son cou, glissant une main le long de son torse. Malgré les cicatrices qu'il avait, je trouvai qu'il avait la peau douce. Je tenais son kimono pour pas qu'il soit complètement exposer. Je voulais y aller pas à pas. Je le regardai, guettant le moindre signe de peur. Je mordillai son oreille, chuchotant de petite phrases réconfortante de temps en temps. Ma voix était douce, un peu suave dû à l'ambiance chaude.

Puis je lui retirai complètement son kimono et le regardai. Adorablement magnifique. C'était ce qui me venait immédiatement en tête. Je l'embrassai, voulant détourner sa possible gêne. Je le laissai me retirer mon haut. Il semblait timide, moi aussi. J'avais jamais eu de rapport sexuels avant... Encore moins avec un mec !

Il allait doucement, alors que tu convins qu'avec lui, tout allait bien se passer. Il avait défait ton obi avec lenteur, finissant de découvrir ton torse et tes épaules. Tu le laissais faire, caressant un peu son torse où tu pouvais sentir la chaleur calmement monter. Il embrassait le creux de ton cou, caressant ton torse en passant sur les cicatrices qui creusées par moment ta peau. Un frisson te parcourut, mélange de peur ou de surprise avec un élan de plaisir, soupirant silencieusement d'aise. Peu a peu, l'angoisse qui serrait ton ventre se dénoua, tes pensées mélangées s'évaporant. Après tout, il semblait a ton écoute, il t'avait ouvert et montrer des occasions par lesquelles tu pouvais t'échapper.

Tu sentais ses dents mordre gentiment ton oreille, alors que ses paroles au ton suave glissaient lentement jusqu'à ton esprit. Tes joues reprirent leur petite couleur rougeâtre discrètement, surtout au moment où tu te sentis totalement découvert. Il te regardait, alors que tu détournais le regard, gêné. De plus, face a l'excitation qui avait monté jusqu'à ton cerveau, tu étais quelque peu en érection... Chose très gênante pour toi, surtout si on te regardait. Mais bien vite, il te fit oublié cette gêne en t'embrassant, lentement tes mains glissaient jusqu'à son ventre pour t'emparer de son haut, le soulevant avec sensualité. Tu brisais le baiser doucement a ce moment là pour finir de retirer cette "couverture" te séparant de sa peau. Blanche, comme la tienne. Tu lâchais le vêtement a côté de vous, venant reposer tes mains sur son torse. Tu parcourus délicatement les traits de sa musculature, posant tes lèvres pour embrasser délicatement son buste et ses tétons. Tu guettais ses réactions parfois, finissant par revenir contre lui, la tête contre son épaule en rougissant de gêne. Tu ne savais pas comment faire, mais bref, c'est l'instinct. Il a toujours cette odeur teinté délicatement de sang que tu reconnaîtrais entre milles et qui te rassure. Descendant tes mains vers son pantalon, tu commençais de nouveau a l'embrasser doucement.

Tu défis son bas, posant tes mains sur ses hanches pour le faire glisser jusqu'à qu'il tombe par terre. Enfin, tu plaçais une main sur la zone de son intimité, la caressant doucement par dessus son dernier vêtement. L'autre posait sur son ventre sensuellement. Certains parlaient de fellation pendant les préliminaires... Mais toi, avec tes quatre canines bien pointues suite a des expériences bien farfelues, tu n'oserais jamais. Quel serait ton angoisse si tu le blessais a cet endroit !

Rapidement, je finis en sous vêtements, soupirant de plaisir.
Je pouvais le sentir tout aussi exciter que je l'étais. Je le mis doucement contre le mur, l'embrassant d'une manière taquine, glissant mes mains le long de ses cuisses pour finir les poser sur ses hanches. J’agissais par pur instinct. Mon sous-vêtement parti rejoindre le reste de mes vêtements au sol, alors que je reculai un peu pour le regarder. Je souriais doucement, et posai mon front contre le sien.
Je pris doucement son membre en main et commençai de léger mouvement de va et viens, faisant doucement monter la chaleur. Alors que mon autre main aller se glisser sur ses fesses.
J'avais peur de me rater, de lui faire mal. Je glissai doucement un doigt en lui, l'embrassant et accélérant le mouvement de ma main sur son membre, pour le distraire des possibles douleur qu'il pourrait ressentir. Je ne bougeai pas mon doigt maintenant, lui laissant le temps de s'y habituer.

Lorsque je le senti un peu plus détendu, je bougeai lentement mon doigt, l'embrassant/suçotant son cou, laissant ma marque sur son cou blanc. Je souriais, satisfait en la voyant. Doucement je rajoutai un autre doigts, continuant de le préparer a la suite.

Son soupir te rassura, signalant ainsi que tu n'étais pas totalement a côté de la plaque. Avec douceur, les rôles se firent inversé, toi contre le mur et lui devant toi. Tu étais plongé dans son ombre, un peu plus timide dans cette position car tu savais très bien ce qu'elle présageait. Tes mains posaient sur son torse, tu le regardais, tes joues toujours rougies agréablement. Il t'embrassa, taquin tout en glissant ses mains le long de ton corps frissonnant de plaisir. Il finit sur tes hanches, alors que le seul vêtement qui lui restait finit par tomber lui aussi. Tu ne te retins pas de jeter des coups d'oeil discret a son intimité, angoissant quelque peu de nouveau tout autant qu'une plus grande excitation encore.

Il recula de nouveau et te regarder, te collant contre le mur, a nouveau gêné mais en voyant qu'il souriait, tu eus a ton tour un léger sentiment d'aise, souriant discrètement. Il revint alors contre toi en collant son front contre le tien. Tu ne t'attendais pas a ce qu'il prenne ton sexe en mains, si bien que tu eus un léger hoquet de surprise, bien vite remplacer par le plaisir qui engourdissait presque ton corps. Tes gémissements vinrent tout seul, alors que tu sentis sa main sur tes fesses, suivit d'une douleur aigu, signe qu'il venait d'aventurer un doigt dans tes chairs encore vierges. Tes muscles se crispèrent un peu, serrant les épaules de ton compagnon un court moment car la douleur se fit remplacer par une nouvelle sensation de bien être, noyant ton esprit dans la plaisir que te procurer son baiser et ses vas et viens plus insistants. Tes gémissements se firent un peu plus fort par moment, des nuages de fumée presque invisible sortant d'entre tes lèvres, signe que ton corps avait grandement monter en température, ton corps se détendant par lui-même.

Ce doigt en toi se mit alors a bouger, entraînant un léger sursaut. A nouveau la douleur survint quelques instants, mais tu fus concentré sur les baisers et les petites morsures dans ton cou, imaginant la trace des suçons sur ta peau blanche et qui allait rester pendant un moment. Tu entourais tes bras autour de son cou doucement, très légèrement tremblant. De peur, de plaisir ? Des deux a ton avis. Tu sentis un autre doigt venir a l'intérieur de tes chairs, suivit d'un léger gémissement de douleur, un peu surpris par cette sensation. Il y avait toujours "une pointe" de gêne qui restait encré au sein de ton esprit, accentué par cette petite douleur. Tes gémissements reprirent alors en sentant que ton corps s'habituait peu a peu, gardant tes bras autour du cou de l'interné, adossé contre le mur alors que tes joues étaient un peu plus rouge que précédemment.

Ses gémissements me poussèrent a continuer. Doucement, mais surement. Je continuai de le préparer pour la suite.
J'aimais beaucoup sa voix, emplit de désirs. Désire que moi seul lui donnais. Un sentiment de ... Fierté ? Oui, de la fierté m'emplit. Ses joues ressemblaient à deux tomates tellement qu'elles étaient rouge, mais j'imagine que les miennes n'étaient pas mieux. Doucement, je l'allongeai sur nos vêtements, pour pas qu'il prenne froid à cause du carrelage au sol. On sera mieux pour la suite.

Lorsque je le sentais a peu près prêt, je retirai mes doigts de ses chaires. Je déglutis un peu, peu sur de moi. Mais un coup d'oeil sur le corps d'Oblivion me rassura. Je lui écartai doucement, lentement, les jambes pour que je puisse m'y glisser et le surplomber. Je l'embrassai lentement, tendrement, pour le distraire de la pénétration qui, je le sentais, aller être douloureuse. Je faisais ça le plus doucement possible pour limiter la douleur, l'embrassant dans le cou, les épaules, le haut du torse, caressant ses cuisses. Je lui murmurai des paroles rassurante, prenant mon mal en patience, parce que ... Bordel de merde, j'étais bien. Sa chaleur était, tellement ... Séduisant ! Mais il était tellement tendu, que s'en était douloureux. Lentement, je lui massais les hanches, le bas du dos. J'attendis patiemment son accord pour bouger.

Accord qui vint quelque minutes plus tard. Lentement, je bougeai mes hanches, doucement, pour pas le brusquer. Je continuai de l'embrasser un peu partout, massant aussi son membre, pour l'aider à se détendre un peu plus.

Peu a peu, il finit par t'allonger au sol, sur les vêtements encore tiède. C'était agréable, mais tu doute que même sur le carrelage tu aurais eu froid, tellement la chaleur qui avait envahi ton corps emplissait tes veines. Il continuait les vas et viens avec ses doigts pendant un moment, alors que tu continuais de doucement gémir, au fond un peu frustré par le plaisir qui montait maintenant lentement. Tu soupirais au moment où il les retirait, regardant le plafond de la salle un court instant en te détendant, puis baissa les yeux vers Jeff. Il te regardait, puis finit par t'écarter les jambes doucement. Cela en était presque gênant mais tu le laissais faire, tes paumes a plat contre les vêtements.

Il vint se placer au dessus de toi, ne quittant pas son regard du tien avec une petite angoisse serrant tes entrailles. Occupant tes lèvres et tes pensées avec des baisers tendres, tu sentis son sexe se présentait a l'entrée de ton "puits d'amour", déglutissant légèrement en fermant les yeux. Tu savais que quelque chose n'allait pas très bien passer, mais tant pis, cela serait toujours supportable. La pression se fit plus forte, alors que tu avais poser tes mains sur les épaules de ton amant. Un gémissement de douleur suivant un sursaut sortit de ta gorge, tes muscles se crispant face a la douleur qui traversait ton corps. Tes chairs s'écartaient, sentant la douleur montait en aigu alors que tu retins un cri entre tes dents, griffant la douce chair des épaules de Jeff, ton dos se cambrant. Tu sentis quelques gouttes coulaient sur ta raie, surement de sang, suite a cette douleur qui disparut alors lentement. Tu haletais un peu, te concentrant sur les douces caresses qu'il te faisait pour tenter de te faire oublier le douleur, ce qui marchait, même si quelques larmes avaient couler du coin de tes yeux, ton regard vitreux. Au bout de quelques minutes tu te sentais de nouveau a l'aise, même plus excité qu'avant en sentant Jeff en toi. Ton corps se détendait, s'abandonnant aux paroles rassurantes de l'interné.

Quelques minutes passèrent, la douleur cette fois disparue pour de bon. Tu avais même commencer a très délicatement tanguer des hanches, un signe qui ne passa pas inaperçu puisque Jeff commença a donner de doux coups de hanche, les va et viens accompagnant ceux sur ton sexe t'arrachant un gémissement étouffé de plaisir, miaulant presque tellement la sensation était bonne. Tu t'accrochais doucement aux épaules de l'humain au dessus de toi, les yeux de nouveau fermés pour mieux sentir l'intimité de ton amant en toi.

J'ai continuer mes doux va et viens, ne quittant pas mon amant du regard.
Je gémissais aussi de plaisir. Je me sentais tellement bien. Je voulais un peu accélérer, mais j'avais peur de lui faire mal. Mais le désir se fit plus fort que la raison. C'était juste trop bon. Je lui fis passer ses jambes autour de mes hanches, pour qu'on soit plus... Collé ? J’accélérai doucement, allant un peu petit peu plus fort dans mes coups. Nos gémissements résonnèrent dans la salle, augmentation aussi la chaleur présent.

La pression dans mon bas ventre s’accentua. Je savais que j'étais sur le bord, mais je voulais faire durer le plaisir. Mais s'est dur. Très. Les gémissements d'Oblivion, les petites griffures sur mes épaules, n'aidant en rien. Je l'embrassai, faisant étouffer nos gémissements respectif. Finalement, je donnais un ultime coup de rein et je jouis en lui, l'emmenant lui aussi sur le bord. On restait là, haletant. Je le regardai, lui caressant doucement une de ses joues.

- Je t'aime.

Je lui souriai, me retirant lentement pour pas lui faire trop mal. De tout façon, il aurait mal... C'est toujours comme ça la première fois si j'ai bien entendu la première fois que j'ai tuer une fille qui venait de perdre sa virginité.

Tes gémissements se mêlèrent aux siens, alors qu'il fit placer tes jambes autour de ses hanches, pour atteindre pratiquement le fond, jouant sur la profondeur alors qu'il accélérait ses vas et viens. Tu te cambrais de plaisir, poussant un cri surpris mais empli de plaisir, une chaleur naissant au creux de ton ventre. Tu accentuais les coups de bassins en les accompagnant de quelques mouvements synchronisés, sentant le plaisir montait en flèche alors qu'il t'embrassait, étouffant tes miaulements qui s'étaient fait plus fort depuis quelques minutes.

Tu sentis un dernier coup de bassin venir, alors qu'il cogna contre quelque chose. Certainement ta prostate, ce qui te surpris un peu. Un grand frisson de plaisir traversa ton corps alors que tu ne retins pas un cri de jouissance, sentant le fluide se déversait en toi alors que toi-même tu venais de jouir sur ton ventre et ton torse, quelque peu sur les doigts de ton amant par ailleurs. C'était gênant et un peu rabaissant mais tu ne t'en faisais pas pour ça, car tu haletais, encore plongé dans une phase d'aise intense. Tu te sentais bien, alors que tu rouvris doucement les yeux en entendant Jeff te souffler deux mots doux en te caressant la joue. Tu eus un sourire attendri, lui renvoyant ses deux mots par le regard car parler maintenant pour toi était presque impossible.

Il commença alors a se retirer, te détendant naturellement malgré quelques petites douleurs par ci et là, soupirant. Le plaisir encore restant surpassait tout ça, une sorte de béatitude étrange, qui te ferait presque dormir. Oui, parce que c'était fatiguant ! Te crispant un peu au moment où il se retira complètement, tu soupirais de nouveau doucement, les yeux ouverts et regardant Jeff. Tu rougissais encore, moins qu'avant.

Je souriais doucement et attrapa un vieux drap qui traîner non loin et lui essuyai le torse et le ventre d'Oblivion. Une fois fait, je remis au moins mon boxer, couvris mon amant avec son kimono et le prit dans mes bras. J'allais devenir accro a ça moi.
Mais c'était tout de même épuisant, je nous sentais tous les deux somnolant. Je lui caressai doucement les cheveux, me sentant... Complet. J'avais besoin de rien d'autre. J'étais heureux et comblé. Je ne sais pas si Oblivion s'était endormie, mais moi oui. Je dormais paisiblement, un petit sourire au lèvres.

Lorsque je me réveillai, j'étais denouveau enfermer dans une chambre. Mais capitonner, le genre qu'il y avait en isolement... Dans les sous-sols, camisole et chaîne à la cheville. La première pensée qui me venait en tête était: "Où est Oblivion ? Est-ce qu'il va bien ?"
Je ne m’inquiétai pas de ce qui pourrait m'arriver. Je m'en moquais même. Je me redressai et regardai autour de moi, me sentant observer.

- Oblivion ?!

Mais un rire froid me répondit, alors que la porte s'ouvrit sur un nouveau médecin, qui avait l'air nettement moins commode et enclin a me laisser m'en sortir. La porte se referma comme si le couloir de la mort s'ouvrait moi. Il ne semblait pas entendre le rire froid et sinistre. Etait-ce une illusion de ma part ? Un fantôme ? Ma réponse fut rapide. Joshua. Merde.

- Alors Jeffrey. Vous avez causez pas mal de problème en espace de deux ans.
- Oui Jeffrey, tu as étais un très méchant garçon. Il faut te punir.

Joshua manipulait le médecin. Par son sourire, je l'avais deviner. C'était le même. Je reculai le plus possible, mais la chaîne entravait pas mal mes mouvements. Le médecin me frappa violemment dans le ventre, me coupant nettement la respiration. Je tombai a genoux, toussant. Le second coup fut au visage, rouvrant ma cicatrice sur la joue droite. Il sortie un scalpel et m'empoigna d'une main de fer les cheveux. Il glissa la lame du scalpel dans ma bouche puis força la cicatrice sur l'autre joue, m'arrachant un crie de douleur. Oh putain que c'était douloureux. Je serrai les dents, respirant à fond. J'allais pas donner le plaisir à Joshua de me briser. Plus personne pourra le faire. Je donnais un violent coup de genoux dans l'aine du médecin suivit d'un coup de tête dans le menton. Il tomba inconscient au sol.

- Tu n'arrivera pas à me briser Joshua. Plus personne le peu.
- Vraiment ? Alors je n'aurais qu'à rendre fou ton petit ami.
- Tu le touche et je te crèverai encore et encore, à chaque fois. Tu veux la vérité ? Tes parents ont fêté ta mort ! Ils se disaient libérer d'un fardeau qu'ils n'ont jamais voulu !

Le provoquer n'était pas le plan le plus intelligent que j'avais, mais s'était le seul que j'avais. Et j'avais réussi. Il m'attaqua, me forçant à esquiver. Mais rapidement, il m'accula contre un mur, et là. J'ai compris ma douleur. La tête, le torse, les bras... Les jambes. Rien ne fut épargner. Il m'avait rapidement foutu a terre, me surplombant.

- Tu es faible Jeffrey. Tu n'es rien d'autres qu'un vulgaire parasite que j'aurais du sauter puis tuer à l'époque. Mais j'ai pas penser que ton frère te protégerai autant. Maintenant tu es seul. L'autre petit fantôme va m'être beaucoup de temps à te trouver. Lorsqu'il te retrouvera, tu seras mort.

Il t'essuya avec un drap abandonné, te faisant légèrement sourire avant de te replier doucement. Tu avais sommeil naturellement, c'était une première. Tu sentis ton kimono peu de temps après te recouvrir, te blottissant contre le corps chaud de Jeff. A ce moment là, sous les caresses, tu t'endormie simplement, le noir envahissant tout ton esprit et ton corps. Pendant plusieurs instant, tu ne crus plus pouvoir sortir de cette ambiance rassurante. Mais bien vite, un douleur te rappelait quelque chose que tu n'aurais jamais voulu voir ou éprouver. Ta deuxième conscience te rappelait violemment a "la vie".

Tu ne sais pas combien de temps était passé, mais tu ouvris brutalement tes paupières, une douleur aigu traversant ton ventre. Quelque chose te touchait mais ce n'était pas Jeff. Un coup de pied bien placé fit reculer cette douleur ambulante alors que tu te redressais vivement, oubliant ton dos et tes jambes quelque peu tremblantes. Il y avait du monde autour de toi, mais pas de vivant et encore moins des sympathiques. Mais... Où étais-tu !? Tu sentis qu'on te griffait l'intérieur de la cuisse, alors que d'un geste tu brisais le poignet du corps matériel. Tes muscles se bandèrent, alors que d'un bond faramineux tu t'échappais de leur emprise, a l'encontre de leur volonté. Où était Jeff ? Si c'est encore ce maudit cinglé... Tu allais péter un câble.

Si toi tu attendais, la rage elle n'était pas patiente. Tu ne sais pas comment, ni où mais en quelques instants tu n'étais plus toi-même, les douleurs te traversant de part en part, comme si tu étais au sous-sol. L'ambiance se gela, un hurlement bestial résonna du plus tréfonds de tes entrailles. Du sang immaculé vola en l'air, sous forme de gouttelettes. Cette fois tu n'allais rien te laisser filer entre les griffes.

Tu eus un écran noir, tant on t'avait ôté tout le contrôle de toi-même. Pourtant ton "corps" bougeait toujours, tu sentais même le sang des formes matérielles autour de toi éclabousser les murs et le sol, les hurlements retentissant. Tu sentais les organes et les entrailles sous tes pieds, bondissant au milieu de tout ce carnage comme une bête sauvage. "Splash splash". Tu sentais encore cette présence nauséabonde flotté en l'air, si bien que tu te mis sur sa piste. Tu traversais les murs, tel une illusion cauchemardesque. Il n'était pas aussi loin qu'il le pensait, oh non, pas pour toi. Tu le traquerais jusqu'à ce que son putain de cadavre se fasse bouffer par les corbeaux, que son sang tâche des griffes et que sa tête pende au bout de ses cheveux que tu tiendrais.

Tu eus quelques flashs, essayant de reprendre tant bien que mal tes esprits. Mais la rage était trop forte, bien trop forte. Tu l'avais en visuel, ce fantôme qui allait crevé tel la merde qu'il était. Entrouvrant tes mâchoires de façon inquiétante, il ne t'entendait même pas. Pauvre petite chose, il espérait sincèrement retenir la chose que tu venais de devenir ? Il rêvait debout. Et dire qu'il te croyait encore loin. Le seul qui sera mort ici, c'est bien lui.

..Saleté..

D'un seul coup, ton ombre apparut sur le mur en face d'eux, les noyant dans la pénombre alors que l'air se pétrifia nette a ton apparition. Comme avec les deux infirmiers. Avant qu'il ne puisse s'enfuir, tu pris brutalement sa tête dans ta main, le soulevant pour le lancer contre un mur. Tu le retenais cette fois par la jambe, le frappant par terre plusieurs fois de suite. Ses os se brisèrent dans des craquements horribles, déformant son corps, piégé dans sa forme tellement sa tête avait heurter violemment le sol. Encore une fois, sauf que cette fois ci la violence lui arracha des gargouillis étranges, son visage méconnaissable. Serrant tes poings, levant les bras au dessus de ta tête tu eus un sourire dérangé, le sang immaculé peignant ta gueule et tes joues. De toute tes forces, tu écrasais la tête du fantôme, sa cervelle se décomposa en morceau qui explosèrent contre les murs, répandant dans une marre de sang le peu de reste de son visage.

Tu te redressais, empoignant dans tes mâchoires le reste du corps presque démembré pour le jeter sauvagement hors de la salle, rebondissant sur la porte qui se referma. La traînée de sang qui coulait sur le sol, les murs et la porte ne te dérangeait pas plus de ça, ni ton état. Tout ce que tu voulais, c'est ne plus savoir Jeff en danger. Tu te tournais lentement vers lui, l'air se réchauffant peu a peu. Mais tu te sentais mal. Devant ses yeux, tu avais massacrer quelqu'un... Encore une fois. Mais pas le temps pour ça, il était mal en point. Alors tu t'approchais, de nouveau la démarche bancale pour le soigner.

Joshua se déchaînait. Je sentais les os se rompre les un après les autres sous la force de ses coups répéter. Mes cries de douleurs résonnèrent dans cette chambre d'isolement. Joshua riait, me mordant partout. Puis le noir. L'air se gela. Oblivion était là. Il était en colère. J'ai pas pu suivre ce qui s'était passer, mais j'ai vite compris que c'était Oblivion qui avait gagner. J’essayai de me redressai, mais j'échouai malheureusement. J'avais affreusement mal, j'agonisai presque. Je tentais de lui sourire, pour pas trop l'inquiéter. Je toussai, crachant du sang. Je me rappelai de la voix inquiète d'Oblivion puis plus rien.

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Le silence.
Le noir.

Puis j'ouvris les yeux sur un plafond entièrement blanc. Je suis allonger sur un lit, tout aussi blanc. Puis du sang dégoulina le long du mur. Je suis attacher au lit et la chambre se remplissait de sang, me noyant. Je suffoquais. Au secoure... !

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Je me réveillai en sursaut, suffoquant. Je sentais deux mains se posaient sur mes épaules et me forçaient à me rallongeai. Je me demandai qui s'était. Je ne voyais rien, que du noir. Je me débattais, criant un peu, puis gémis de douleur. J'entendais une voix. Quelqu'un me parlais, mais je ne comprenais rien. Aveugle et sourd.

Je mis un long moment à me calmer. La vue et l'ouïe revenaient peu a peu. Je regardai autour de moi pour finir par voir la personne qui était là. Obli'... Je refermai les yeux, respirant plus calmement.

Tu ne sais pas combien de temps tu travaillais sur les fractures des os de Jeff, mais tu y passais un très long moment. Si ce n'est pas plusieurs heures d'affilées. Tu avais réussi a réunir un minimum de matériel et tu faisais tout ton possible. A croire que tu avais plus de connaissances, car tu finis par totalement le soigner, passant a travers quelques complications dû a ton manque d'expérience. Jeff ne se réveilla pas tout de suite, ce qui t'inquiéta un peu mais finalement tu décidais d'attendre, naturellement.

Tu avais repris ton apparence matérielle, même sans t'en rendre compte car l'inquiétude surpassait maintenant la colère. Ton dos te faisait souffrir mais tu restais accroupi près de Jeff, l'observant dans son sommeil. Il avait l'air de faire un cauchemar, ce qui le réveillait en sursaut de nouveau. Il ne devait pas bouger, au risque d'étouffer et de rouvrir tes soins. Alors tu le maintenais par terre doucement, tes deux mains sur tes épaules. Avec le choc, c'est normal qu'il soit ainsi perturbé. Il se débattait, essayant de le rassurer mais rien n'y faisait, pour l'instant. Il gémissait, crier, couvrant tes paroles.

Tu attendis alors, patient. Il se calma au bout d'un moment, semblant reprendre conscience. En te voyant, il semblait se calmer davantage, lâchant alors ses épaules doucement.

Repose toi encore un peu.

Tu dégageais quelques mèches de ses yeux de ton index, lui caressant avec douceur la tête. Tu n'avais cependant pas non plus envie qu'il voit l'état de la pièce. Pas de suite, tout du moins.

J'attrapai la main d'Oblivion, soupirant de soulagement. J'étais heureux qu'il soit là, et honteux qu'il me voit aussi faible.
Ma respiration était légèrement sifflante, très agaçante. Je sentais le sommeil me tirailler. Mais je voulais pas me rendormir, bien que mon amant m'est demander de me reposer. Je voulais sortir d'ici. Maintenant. Mais je ne pouvais, pas dans cette état.
Je soupirai de frustration, fermant les yeux. Je ne voyais pas l'état de la pièce, mais l'odeur de sang était très présent, mais laissant facilement imaginer comment ce trouvait la salle. J'ouvris un oeil pour regarder Oblivion, inquiet pour lui. Je ne savais pas ce qu'il lui était arrivé pendant que j'étais enfermer ici. Mais il semblait aller bien.

Finalement, le sommeil fut le plus fort. Je ne dormis que quelques heures, sans faire de rêves, ni de cauchemars. Je ne voyais que du noir et c'était mieux ainsi. Je sentais la main d'Oblivion sur me tête, me berçant un peu. Difficilement, je me blottis un peu plus contre lui. Sa présence m’apaisais. Comment j'ai fait pour vivre sans avoir quelqu'un qui pouvait être comme ça avec moi jusqu'à maintenant ? J'étais vraiment sous l'influence de Smiley Dog. Mais ...

Je savais que rester dans cette endroit finira de me tuer. Un jour ou l'autre, j'allais mourir à cause des traitements des médecins ou à cause des fantômes. On devait partir d'ici, mais j'avais entendu dire que les fantômes étaient relié à l'endroit où ils étaient mort. Et je ne savais pas si je mourrai... Est-ce que je deviendrai a mon tour un fantôme ? Le risque était tentant a prendre, mais aussi dangereux. Je soupirai et ouvris les yeux pour les poser sur Oblivion. Je souriais lentement.

- Hey, honey...

Il se blottit contre toi, alors que tu l'aidais un peu a se déplacer. Il dormait, alors que tu restais auprès de lui pendant ces quelques heures. Tu réfléchissais un peu, par moment un peu déconcentré par ton mal de dos et la griffure saignante a l'intérieur de ta cuisse. Il fallait l'emmener ailleurs... mais comment ? Tu avais trop peur de le blesser... De rouvrir ses plaies en le prenant dans tes bras. Il fallait qu'il se repose avant, sans faire d'efforts.

Tu revins a la réalité en sentant un regard sur toi, suivit d'une parole qui te surprit un peu, avant de te faire doucement sourire. Honey. C'était mignon. Tes joues prirent une légère teinte rosée, alors que tu regardais Jeff sourire, ta main encore perdu sur ses cheveux noirs.

Tu vas mieux ?

Il semblait soucieux. J'aimais pas le voir comme ça. Mais rapidement, il souria, me faisant sourire également. Je soupirai doucement de bien être en sentant sa main dans mes cheveux. Je répondis évasivement a sa question. J'avais encore mal, mais j'allais tout de même mieux, qu'avant... Je rejouai dans ma tête les souvenirs que j'avais avec Joshua, essayant de voir les signaux que maintenant je voyais évidemment. Pourquoi n'avais-je pas écouter Liu... Je refermai les yeux et serra la main d'Oblivion que j'avais pas lâcher. J'étais non seulement un idiot, mais aussi un faible boulet.

Méritais-je Oblivion ?
Cette question me frappa soudainement. Il était immortel, pas moi. On pourra jamais être ensemble. Nous étions trop différent. Je me baffais intérieurement. Je ne devais pas pensés à ça. Non ! J'aime Oblivion, lui aussi m'aime. J'ai besoin de lui, il est mon point d'ancrage. Je toussai doucement, grimaçant de douleur provoquer à mes côtes. Ma respiration se fit un moment sifflantes le temps que la douleur se calme. J'avais chaud, un peu trop même. De la fièvre ? Je ne savais pas. Mais j'aimais pas ça. Nous étions pas dans un endroit très sains pour les personnes blesser.... Il fallait qu'on bouge. Mais dans mon état. C'était quitte ou double. Je préfère mourir que restait plus longtemps dans cette pièce.

- Honey... Tu m'aide à bouger s'il te plait ?

Forcément il avait mal. Soupirant doucement, tu baissais un peu les yeux vers le sol. A nouveau, Jeff t'interpella. Bouger ? Inquiet de nouveau, tu hésitais un moment. Mais... Il faut dire que toi aussi, tu ne rêvais que de prendre tes jambes a ton cou et partir a l'autre bout de l'asile. Tu n'osais pas regarder la cellule. Pourquoi ? Parce que... Parce que ce putain de fantôme l'avait fait exprès de le mettre ici. Tu en étais presque sûr. Tu cachais tes tremblements autant que tu pouvais, reconnaissant le lit au coin de la pièce, la chaise de l'autre et la table de fer rouillé juste devant. Tu n'avais pas de force dans les jambes, alors que ton bassin se tordait de douleur. Tu revoyais ta mort en boucle.

Tu rouvris les yeux en secouant un peu la tête, aidant ton amant a se relever. Tu allais le porter, enfin, si tu arrivais a sortir de cette pièce. Tu sais que le chemin allait être horrible, mais tu devais sortir de l'arrière de ces sous-sols.

Jeff... Je vais te porter jusqu'à la sortie, mais sur le chemin... Parle moi, et n'écoute rien de ce que tu peux entendre.

Un léger sourire étira tes lèvres, alors que doucement tu pris le garçon sur ton dos, le soulevant un peu. Tu restais accroupi un moment, tes chevilles semblant plus tremblantes que celle d'un nouveau né. Puis finalement, tu te redressais, te dirigeant vers la porte qui s'ouvrit, pousser par ta conscience.

C'était une autre partie des sous-sols, plus arriéré encore que les cellules d'isolations. Pas de fenêtres, si ce n'est que des lampes au plafond. Divers instruments étaient éclatés par terre, des lits abandonnés sur les côtés, tâché de noir. Du sang, depuis longtemps séché. Des bouts de seringue, des sangles déchiquetées. Cet endroit était abandonné, tant mieux. Tu écoutais Jeff, les yeux posés sur les portes où la lumière filtrait au dessous vers lesquelles tu marchais. Des hurlements résonnaient parfois, lointain. Des paroles, tel que des plaintes ou des pleurs, des marmonnements comme étouffé par un bâillon. Des bruits de coups, de machines, ou de course. Arriver a un niveau, les murs et le sol étant couvert de griffures horribles, comme si un animal monstrueux s'était débattu jusqu'à la mort. C'était ici que tu avais tenté d'échapper a tes bourreaux. Cet endroit puait la mort et le désespoir, par les horreurs qui se sont déroulées ici.

Plus tu avançais, plus tu te mis a courir, sentant que si tu ne sortais pas d'ici, quelque chose aller arriver. Un étrange bruit de clapotements se rapprochaient. Tu fis claquer les portes, traversant le couloir de l'autre partie connue des sous-sols. Et tu continuais a courir ainsi, avec attention pour le patient sur ton dos, jusqu'à que tu passe les portes du premier étage. Tu montais d'autres escaliers, vers les archives. Tu entrais dedans, refermant la porte a clé derrière toi pour plus de sécurité. C'était vide, comme vous l'aviez laissé. Personne, que des livres et des machines. Tu assis Jeff sur une chaise doucement.

Il allait pas bien, mais il essayait de ne pas le montrer... Est-ce que cette pièce était remplie de souvenirs ? Était-ce ici qu'il est...? J'eu pas le loisir d'y réfléchir plus longuement. Lui parler ? Ne pas écouter ce que je pourrais entendre ? Ok. Je grimaçai lorsqu'il me mit sur son dos, mais me tenais du mieux que je le pouvais. Et on quitta la chambre. Je ne savais pas quoi dire. Les premiers mètres furent silencieux, enfin presque, à chaque pas, je gémissais de douleur. Mais je serrai un maximum les dents. Puis je me mis a raconter quelques anecdotes de mon temps en cavale. Du genre, la police qui avait essayer de me tendre un piège. J'avais trouver ça mignon, mais très con. Puis une de mes victimes avait décidé de me déballer sa vie avant de mourir. Je crois que j'ai jamais eu autant mal a la tête que ce jour-ci.

Je passai outre les divers cries/hurlement que je pouvais entendre. Je focalisai tout mon attention à Oblivion.
On arriva rapidement, de mon point de vue, dans une archives, vide de présence en tout genre. Doucement, il m'installa sur un des sièges présent. Je lançai un regard vers lui. Il tremblait, était pâle. J'aimais pas ça. Mais bouger était trop douloureux en ce moment. Je ne pouvais rien faire pour l'aider. Et ça m'énervai. Grandement. Je serrai lentement les mains, baissant la tête.

- Je suis désolé ... Je peux rien faire pour te consoler ou même t'aider...

Je n'ai jamais été aussi faible qu'aujourd'hui.
J'ai tout de suite appris a haïr ce sentiments de faiblesse, de toutes les fibres de mon corps. Je ne voulais plus être faible, mais comment faire avec les trois quarts des os brisés ?

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